TROISIEME PARTIE : DE L’AFFRONTEMENT A LA CONDAMNATION : 1945 – 1953

« Ma seule hardiesse a été de regarder les événements contemporains sans peur et sans idées préconçues. Pour le reste, je n’ai rien fait de plus que de répondre aux questions que posent à l’Eglise les événements, par les données les plus essentielles et, je crois aussi, les plus traditionnelles de la révélation. »
Frère Marie-Ignace Montuclard au R.P. Suarez, maître général de l’Ordre dominicain, 14 novembre 1952

« Il est en votre pouvoir, si vous l’estimez nécessaire de supprimer directement ou indirectement Jeunesse de l’Eglise. (...) Il n’est pas en votre pouvoir de changer cette situation où se trouvent des milliers de chrétiens. Engagés par le meilleur d’eux-mêmes, ils maintiendront la solidarité qui les unit à leurs camarades. La rompre serait une véritable trahison, en ce moment surtout où la classe ouvrière est attaquée férocement... »
Le comité directeur de Jeunesse de l’Eglise à Monseigneur Guerry, 24 mars 1953.