2) Un nouveau Comité directeur

Cependant, tous sont d’accord pour continuer la tâche entreprise. Pour y parvenir, plusieurs mesures importantes sont prises : tout d’abord, le comité directeur est élargi à six nouveaux membres, tous clercs : les pères dominicains Chenu et Desroches ; le père Dabosville ; les pères Gray, Laporte ainsi que le père Robert, o.p., tous trois prêtres-ouvriers. L’organe dirigeant de J.E. passe ainsi de huit à quatorze membres, dans l’idée de partager les tâches intellectuelles et matérielles qui pèsent sur l’équipe et d’étendre la réflexion de J.E. à d’autres secteurs de l’engagement missionnaire. Mais ce comité pléthorique ne produira pas les résultats escomptés : dans l’impossibilité de se réunir régulièrement au complet, il gênera l’action plus qu’il ne la favorisera. Autres décisions, une série de mesures dictées par les difficultés économiques rencontrées par le mouvement et dont l’aggravation n’est pas pour rien dans la dépression du père Montuclard : d’une part, le nombre de permanents est réduit à une seule personne, Marie Aubertin, chargée d’assurer le secrétariat de J.E. , les autres tâches étant à accomplir bénévolement par les autres membres du comité directeur ; d’autre part, l’édition et la diffusion des publications, trop lourdes à gérer et constamment déficitaires, sont transférées aux Editions Ouvrières, avec l’idée de leur donner une forme nouvelle, plus accessible au grand public674et de profiter du réseau d’une grande maison d’édition.

Notes
674.

F.M., 5, 3, 18.