Après avoir eu connaissance des mesures prises à son encontre par le maître général, le père Montuclard s’est accordé quinze jours de réflexion avant de réagir. Finalement, l’assignation dans sa province d’origine lui paraît inacceptable, pour trois raisons : il s’estime suffisamment sanctionné par le Conseil de Vigilance de Paris qui a jeté la suspicion sur son travail ; l’intervention de ses supérieurs dominicains confirmerait et aggraverait ce discrédit aux yeux de l’opinion : « ‘Je quitte Paris, je rentre dans un couvent, j’abandonne pratiquement mes amis, mes responsabilités ; bref, je disparais tout à coup, comme si j’étais compromis dans quelque affaire crapuleuse dont le scandale serait prêt d’éclater !’ »777 ; surtout, sa présence à Paris est la condition sine qua non de son sacerdoce et de son action missionnaire : c’est là qu’il a construit un réseau de contacts et d’amitiés en monde prolétarien, athée ou missionnaire ; son départ signifiait la trahison de « ‘tous ces amis qui, pour garder l’espérance et tenir dans la foi, ont besoin de la fidélité de [son] témoignage’ » ; enfin, c’est là seulement qu’il peut continuer - et l’argument ne pouvait laisser ses supérieurs insensibles - à agir tout en passant inaperçu.
Pour désamorcer la menace, le père Montuclard offre un gage important : son silence. Il s’engage, en accord avec les Editions du Seuil, à suspendre la publication des Cahiers et à limiter au cercle des militants de J.E. la diffusion du Bulletin de liaison. Mais il y ajoute une exigence : que le différend doctrinal soit traité sur le terrain doctrinal et non disciplinaire, que le débat soit ouvert afin que J.E. ne soit pas condamnée sans être jugée, encore moins entendue et même clairement accusée ! « ‘Si je suis coupable, qu’on me dise en quoi, car des milliers de chrétiens dont je suis solidaire ont besoin de savoir pourquoi je suis frappé et pourquoi J.E. disparaît. Si je ne suis pas coupable, ou si du moins mes écarts ne sont pas tels qu’ils compromettent la cause de l’Eglise que nous voulons servir, alors qu’on nous défende contre les campagnes mensongères de ceux qui attendent de l’Epouse du Christ qu’elle serve leurs passions politiques ou leurs intérêts.’ »778 La situation paraît bloquée, le père général se trouvant pris entre un religieux qui ne veut pas quitter Paris et des évêques qui exigent ce départ . Les gages de bonne volonté de Montuclard et deux années de désengagement vis-à-vis du Mouvement de la Paix, après l’affaire de mars 1950, plaident en sa faveur. Le père Suarez peut espérer laisser l’affaire s’étouffer et l’été passe sans qu’aucune mesure ne soit prise.
La machine est relancée de manière fracassante en novembre par la déclaration de l’Assemblée des cardinaux et archevêques. Celle-ci s’est réunie du 15 au 17 octobre, et a décidé de la publication d’une mise en garde adressée aux militants d’Action catholique. Elle est reproduite au cours de la deuxième quinzaine de novembre dans les bulletins de 45 diocèses et dans plusieurs journaux, dont la Croix du 15 novembre.779 Elle vise à la fois La Quinzaine et Jeunesse de l’Eglise : « ‘L’Assemblée des cardinaux et archevêques confirme les avertissements qu’elle a déjà donnés aux militants de l’Action catholique au sujet du bulletin Quinzaine : il n’ont pas à prendre là des directives. L’Assemblée les met en garde également contre les déviations doctrinales de Jeunesse de l’Eglise concernant notamment la mission de l’Eglise, la foi et les événements, les conditions de l’évangélisation et, d’une manière générale, contre l’imprégnation marxiste de ce mouvement d’idées.’ » On ne s’étonnera pas que, parmi les deux bulletins qui ajoutent un commentaire, figure celui du diocèse de Nice, dans lequel Mgr Rémond déclare sans ambages : « ‘Combien d’âmes ont déjà été égarées et dévoyées par la lecture régulière de ces journaux ou revues qui n’ont plus de chrétien que l’étiquette’ ».780
Quand paraît cette mise en garde, le père Suarez a déjà agi : le 22 octobre, il a rencontré le père Montuclard à Paris et l’a instamment prié de trouver le moyen de calmer les craintes de l’épiscopat français. Les instances de l’A.C.A. lui ont en effet notifié leurs reproches à l’encontre de J.E. sur le plan doctrinal, reproches repris dans la mise en garde publique, ainsi que leur inquiétude de voir un religieux résider à Paris alors qu’il est placé depuis un an et demi dans la juridiction du provincial de Lyon. Le maître général n’a pas caché la rigueur des sanctions qu’il entend prendre, évoquant même une possible réduction à l’état laïc. Il est clair que, pressé de tous côtés, le père Suarez souhaite désormais tirer l’Ordre dominicain du guêpier dans lequel il se trouve pris. Ainsi, à la solution préconisée par Montuclard - un indult d’exclaustration qui lui permettrait de continuer, mais cette fois d’une manière officielle, à vivre hors couvent -, le maître général déclare préférer un indult de sécularisation. « ‘Qu’il demande donc au cardinal de Paris de l’accueillir dans son diocèse’ »781 où Montuclard souhaiterait devenir prêtre-ouvrier,782 et d’ajouter, non sans une certaine ironie : « ‘Puisque ce mouvement J.E. a l’approbation des archevêques de Lyon et de Paris, il ne m’appartient pas de prononcer un jugement à son endroit’. » Autrement dit, que chacun prenne ses responsabilités et règle ses problèmes.
Seulement, les évêques français ne l’entendent pas ainsi : pas question que l’Ordre dominicain se défausse sur eux et qu’ils récupèrent un élément qu’ils savent hautement perturbateur ! Le 4 novembre, le cardinal Liénart lève toute équivoque en transmettant au maître général « ‘La demande pressante de tous les membres de l’Assemblée [l’A.C.A.] qu’il soit mis fin à une situation équivoque qui risque fort de s’aggraver d’autant plus qu’on tardera davantage à prendre une décision’ ».783
Parallèlement, la procédure disciplinaire dominicaine est lancée. Appelé d’urgence à Rome, le père Belaud y arrive le jour même de la publication de la mise en garde par la Croix et reçoit du maître général l’ordre de faire au père Montuclard les monitions canoniques. Dès le lendemain 16 novembre, il adresse à ce dernier la première monition, suivie d’une seconde, conformément aux règles prévues par le droit canon.784 Cependant, la procédure n’empêche pas une intense activité de négociation. De retour en France, le père Belaud rencontre le 20 novembre Mgr Feltin, pour discuter d’une éventuelle incardination du père Montuclard dans le diocèse de Paris. L’évêque n’en écarte pas l’éventualité, mais pose comme préalable « ‘qu’il reprenne contact avec les sources de sa vie religieuse et sacerdotale, dans un couvent de la province de Lyon ’», ce que le père Montuclard veut bien envisager par intermittence. Le lendemain, le père provincial de Lyon est à nouveau à Rome et expose au maître général ces nouveaux éléments. Mais le père Suarez lui demande de continuer les monitions canoniques, car, lui dit-il, ‘« la pression du Saint-Siège à son endroit a été trop forte pour qu’il puisse [lui] permettre de surseoir.’ » Avant de décider quoi que ce soit, le père général attendra de rencontrer l’archevêque de Paris qui doit se rendre à Rome.785
Mgr Feltin est pressé également par le cardinal Gerlier, dont l’intervention a probablement été suscitée par le père Belaud. Le primat des Gaules cherche à peser dans le sens d’une solution favorable au père Montuclard, « ‘en vue de prévenir, s’il plaît à Dieu, le naufrage terrible d’une âme religieuse, et les remous qu’il entraînerait, et dont on ose à peine mesurer l’étendue.’ »786 Dans ces propos transparaît la crainte des conséquences possibles d’une condamnation qui va guider toute l’action du cardinal au cours des mois suivants.
Les échanges épistolaires entre les deux prélats montrent en tout cas l’extrême tension du moment. Ce qu’il convient désormais d’appeler « l’affaire Montuclard » se révèle être au coeur des soucis de la hiérarchie : « ‘Il est certain que les préoccupations ne manquent pas à l’archevêque de Paris et que, parmi elles, la question du P.M. (...) est d’importance majeure.’ »787 « Comme il serait bon de se voir dans les circonstances présentes »788 soupire Monseigneur Gerlier, à qui Monseigneur Feltin répond : » ‘Je me demande avec angoisse où nous allons .(...) Merci, Eminence, de votre précieux et affectueux appui en ces temps difficiles . ’« 789 Il faut dire que l’archevêque de Paris doit en même temps faire face à d’autres remous du côté de La Quinzaine, provoqués par la mise en garde d’octobre, tandis que les interventions se multiplient en faveur du père Montuclard. Celle qui a le plus frappé Mgr Feltin est une délégation de prêtres-ouvriers de son diocèse venus lui déclarer qu’ils faisaient cause commune avec le dominicain.790 En revanche, la demande d’audience du comité directeur de J.E., adressée le 2 décembre, ne reçoit aucune réponse . C’est alors que survient une nouvelle plainte d’évêque. Cette fois, elle émane de Monseigneur Picard de la Vacquerie, l’évêque d’Orléans, qui reproche au père Montuclard « ‘d’être venu clandestinement, si je puis dire, tenir une réunion dans mon diocèse «. Le caractère « clandestin « de cette réunion se justifie aux yeux du prélat par le fait qu’il n’ait pas été informé de cette venue et que le curé de la paroisse concernée (Vésines, près de Montargis) ait été tenu à l’écart de la rencontre. Mais surtout, cette venue constitue un soutien à l’organisateur de la réunion, dirigeant national du M. L. P. et dont l’orientation est fort peu appréciée à l’évêché : « Inutile de vous dire, mon TRP [Avril’ ‘], que Monsieur Lebruchec’ ‘, organisateur de la réunion, est chrétien progressiste et qu’il exerce, à l’usine Hutchinson, une influence néfaste qui nous empêche d’agir sur le plan de l’Action catholique. L’attitude du Père Montuclard’ ‘ est d’un triste exemple et ne peut produire qu’une impression déplorable dans les milieux communistes de l’usine «. La plainte est assortie d’une interdiction, sous peine de sanctions canoniques, de remettre les pieds dans le diocèse d’Orléans pour y prendre la parole et de la menace d’avertir immédiatement le Saint-Office « si le Père bravait mon interdiction, comme il le fait pour d’autres évêques’ « 791.
De leur côté, le père Montuclard et les dirigeants de J.E. adoptent une nouvelle stratégie face à la multiplication des attaques. « ‘Puisqu’il apparaît maintenant que mon silence n’a d’autre résultat que d’accréditer une interprétation inexacte de mes écrits et de ma pensée, je n’ai plus le droit de me taire. Car en ne rétablissant pas la vérité, je renforce le discrédit qui s’étend à tous ceux dont je n’ai fait qu’exprimer les inquiétudes, les recherches, les engagements. Et ceux-là, pour ne parler que de la France, se comptent par milliers.’ »792 S’ensuit un vaste effort d’explication en direction de l’Ordre dominicain d’abord – c’est l’objet de la longue lettre adressée par le père Montuclard au maître général le 14 novembre 1952 – puis auprès de l’épiscopat français, par le biais d’une série de contacts entre le comité directeur de J.E. et le secrétaire de l’A.C.A., Mgr Guerry, via Mgr Villot, secrétaire de l’épiscopat. L’entreprise de réfutation se poursuit dans deux champs, afin de montrer sur le plan doctrinal d’abord que les conceptions de J.E. sur la foi et sur ses rapports avec l’action temporelle ne sont ni erronées, ni dangereuses ; sur le plan apostolique ensuite, que l’influence exercée sur les prêtres-ouvriers et les militants chrétiens n’est pas néfaste. Face au père général, Montuclard développe deux arguments : d’une part, il n’a fait que répéter dans ses derniers écrits ce qu’il avait exprimé dans toute son oeuvre, sous le contrôle de censeurs sévères et avec l’encouragement de nombreuses voix dans l’Eglise, L’incroyance des croyants ayant même été lu dans de nombreux réfectoires de séminaires et de couvents ; d’autre part, l’accusation de prôner une évangélisation différée, suspendue à une préalable révolution, est infondée : « ‘Qu’on étudie tout ce que j’ai écrit, qu’on examine le sens de mon action sacerdotale toute entière et l’on verra si j’ai eu ou si j’ai d’autres soucis que celui de rendre plus véridique et plus vivant le témoignage de la foi et de l’Eglise dans le monde actuel. L’on n’y trouvera rien pour appuyer l’opinion qui veut que je sois partisan de placer actuellement l’influence de l’Evangile et de l’Eglise sous le boisseau. C’est au contraire pour que la lumière brille sur le chandelier et que toute gloire soit rendue à Dieu que j’ai tant insisté sur l’obligation faite aux chrétiens majeurs de se mêler, avec une foi éclairée et un amour puissant, à tous les hommes de bonne volonté, qui cherchent à rebâtir sur des bases raisonnables, justes, pacifiques et fraternelles, ce vieux monde qui croule. Ce n’est pas moi, ce n’est pas vous, Révérendissime Père, qui renonçons à l’évangélisation, mais ceux qui, obnubilés par une prudence « charnelle », placent en fait la fonction civilisatrice de l’Eglise au-dessus de la mission essentielle qui est de porter la foi au-devant de tous les hommes, à commencer par les pauvres, les pêcheurs et les païens’ . »
Quant à l’influence de J.E. sur le plan apostolique, n’a-t-elle pas été exagérée lorsque l’archevêché de Lyon estimait à 50 000 exemplaires la diffusion des Evénements et la foi, alors que le tirage était de 4 500 793 ; n’a-t-elle pas été exagérée, lorsque l’évêque d’Orléans parla de réunion clandestine à propos d’une soirée privée regroupant six personnes et qu’il accusa le Père Montuclard de braver les interdictions de séjour dont il était victime dans certains diocèses alors que le religieux n’alla jamais dans le diocèse de Nice et ne retourna pas dans le diocèse de Bordeaux après que Mgr Richaud lui en eut défendu l’accès ? « ‘Qu’on nous juge sur ce que nous sommes, sur ce que nous pensons réellement, et non sur les bruits qui peuvent courir sur nous’ «, finissent par s’exclamer les dirigeants du mouvement794.
Mais ce que prouvent ces exemples - et que ne comprennent pas les responsables de J .E. - , c’est que, depuis longtemps, l’épiscopat n’en est plus à peser des arguments objectifs ou à se prononcer sur des faits. C’est d’un délit d’influence que sont accusés Montuclard et ses amis. Il ne s’agit pas de savoir si des contacts directs ont eu lieu, si des influences précises peuvent être attestées. Quand Montuclard s’engage à ne plus écrire, le cardinal Liénart rétorque : « ‘Des directives orales ne sont pas moins dangereuses’ « 795. Quand le cardinal Gerlier propose une alternative à l’exil du religieux, le même cardinal Liénart exige que cessent de paraître « ‘des feuilles polycopiées comme celles qui circulent partout et qui, sans être signées par lui, portent quand même sa marque’ « 796. Quand, encore, dès le premier semestre 1952, une note épiscopale retient comme élément à charge la seule influence intellectuelle : « ‘Combien de P.O. seraient prêts à désavouer les thèses du père Montuclard’ ‘ ?’ »797.
Celui-ci et les autres membres de J.E. ont beau s’évertuer à dire et à redire : » Ce n’est pas l’influence de J.E., du père Montuclard ou d’autres qui poussent les chrétiens à entrer dans le combat ouvrier, c’est la situation concrète qui est faite à la classe ouvrière.»798 « ‘Quand comprendra-ton qu’il n’est pas besoin de faire appel aux théories des «penseurs» pour rendre compte d’une évolution que les dures réalités de la vie quotidienne et l’histoire de ces dernières années expliquent à elles seules surabondamment ?’ »799 Mais rien n’y fait. » On retrouverait sur les lèvres [des prêtres-ouvriers] les expressions du père Montuclard « s’écrie Mgr Guerry. » ‘Evidemment, il peut, en toute sincérité dire qu’il n’a pas été un « agitateur », mais il a été bien plus : le penseur, le doctrinaire de tout ce mouvement dont nous ne commençons qu’à entrevoir les répercussions redoutables dans l’Eglise en France’ «.800
Et pourtant, Montuclard et ses amis veulent croire à une issue positive. Les contacts avec Mgr Guerry leur ont fait penser que le dialogue était encore possible. Les tractations entre le Père Belaud et les cardinaux Feltin et Gerlier n’ont pas été vaines et le père Montuclard, en s’empressant d’accepter le préalable posé par le cardinal de Paris à son intégration comme prêtre dans son diocèse - des séjours réguliers au couvent de Lyon - est sûr d’avoir éloigné la menace de l’exil.
C’est pourquoi ils sont stupéfaits d’apprendre la convocation du père Montuclard à Rome par le maître général, à la mi-mars.
Lettre du père Montuclard au père Belaud, 19 avril 1952, A.D.P.L., Dossier Montuclard.
Lettre du père Montuclard au père Belaud, 28 juin 1952, A.D.P.L., Dossier Montuclard.
Yvon Tranvouez, Catholiques et communistes..., page 157.
Les nouvelles religieuses, bulletin officiel du diocèse de Nice, 28 novembre 1952.
Lettre du père Belaud à Mgr Feltin, 8 décembre 1952.
Lettre du père Montuclard au père Suarez, 14 novembre 1952.
Lettre du cardinal Liénart au père Suarez, 7 mars 1953, A.D.P.L., Dossier Montuclard.
Canons, 654 et sq.
Mgr Feltin, élevé au cardinalat, y reçut le chapeau le 12 janvier 1953.
Lettre du cardinal Gerlier à Mgr Feltin, 26 novembre 1952, Papiers Gerlier.
Lettre de Mgr Feltin à Mgr Gerlier, 27 novembre 1952, Papiers Gerlier.
Lettre citée en note 786.
Lettre citée en note 787.
Nous n’avonns pas réussi à identifier les membres de cette délégation.
Lettre de Mgr Picard de la Vacquerie au Père Avril, 8 décembre 1952, ADPF, dossier Montuclard.
Lettre du père Montuclard au père Suarez, 14 novembre 1952, ADPL, dossier Montuclard.
« On aura vendu 3 000 exemplaires des Evénements et la foi. Je suis prêt à en témoigner où et quand vous le voudrez » Paul Flamand à Maurice Montuclard, 20 avril 1953, F.M., 24, 4. Voir aussi le tableau des publications de J.E. en annexe XXII.
Lettre de J.E. à Mgr Guerry, 21 mai 1953, reproduite dans le Bulletin de liaison de mai 1953.
Lettre du cardinal Liénart au cardinal Gerlier, 14 avril 1953, Papiers Gerlier.
Lettre du cardinal Liénart au cardinal Gerlier , 31 mars 1953 , Papiers Gerlier .
Fonds « Mistral » ( mission ouvrière de Marseille ) cité par François Leprieur, Quand Rome condamne, page 212.
Lettre du comité directeur de J.E. à Mgr Guerry , ADPL , Dossier Montuclard .
Lettre du Père Montuclard au Père Suarez, 14 novembre 1952, ADPL, Dossier Montuclard .
Lettre de Mgr Guerry à Mgr Gerlier 27 mai 1953, Papiers Gerlier .