Le Bulletin de liaison numéro 23 avait pris des allures de chant du cygne et s’achevait sur une incantation aux accents conjuratoires : « ‘Même en ce mois de septembre 1953, où les orages s’accumulent, nous ne cessons pas d’espérer. Nous ne voulons pas admettre que puisse être encore élargi le fossé entre l’Eglise et ce peuple dont les qualités natives sont les plus proches de l’Evangile. Nous nous refusons à admettre l’écroulement de tout le travail, commencé avec la J.O.C., qui avait pour but d’essayer, autrement que par des paroles, de rétablir des contacts vrais et sains entre l’Eglise et la classe ouvrière. Et c’est parce que nous avons cette espérance que nous trouvons le courage de continuer à combattre, même en ces jours assombris. Qui, après tout, peut nous séparer de l’amour du Christ, du Christ vivant en tous ceux qui ont faim et soif de la justice ?’ »883
Bulletin de liaison, n° 23, septembre 1953.