4. Conclusion partielle

L'histoire témoigne de l'importance du miroir dans les pratiques créatrices ; il semble que les pratiques réflexives de la fiction lui accordent une place essentielle et modifient sa fonction d'emblème de la représentation pour en faire l'emblème de la réflexivité. Les fictions réflexives posent littérairement les problèmes fondamentaux liés à la création fictionnelle et les miroirs soulignent la dimension métafictionnelle des énoncés. La mise en abyme apparaît comme la modalité la plus évidente de la réflexivité même s'il existe d'autres dispositifs réflexifs appartenant à un ‘«’ ‘domaine plus vaste, celui des similitudes textuelles’ ‘»’ ‘.’ ‘ 282 ’ ‘’Le miroir métatextuel montre le code qui permet de construire la fiction. Que devient alors cette fiction ?

Notes
282.

Jean Ricardou, Le nouveau roman, p.86