I. B. Le lien de dépendance réciproque

Ce lien est de dépendance. La formation des formés dépend en grande partie de la manière dont les formateurs la dispensent et/ou de leur influence réciproque : de même que par leurs paroles ou leurs silences, leurs attitudes, leurs mimiques, les formateurs influencent les formés, ces derniers influencent les premiers : ils peuvent manifester leur rejet par le chahut, la passivité, ou leur coopération par des attitudes de participation active. Mais on peut considérer qu’entre les formateurs et les formés les premiers sont en position haute : ce sont eux qui possèdent les connaissances, détiennent les valeurs. L’individu étant en général curieux de nature, voulant découvrir les autres et le monde à moins qu’une “ certaine éducation ” ne l’en ait déjà détourné il a envie d’apprendre. Petit, l’enfant apprend à macher, à parler. Quand il arrive à l’école, il a le désir d’apprendre à lire, à calculer, à dessiner, etc. Outre la curiosité, c’est aussi pour lui le signe qu’il entre dans le monde des “ grands ”. Mais l’enfant dépend, pour cet apprentissage, du maître.

De la relation qu’instituteurs et élèves établissent dans ce cadre, découlent le goût pour la lecture, les activités de découverte, de recherche, etc., ou, au contraire, le dégoût, les attitudes passives voire rejetantes, et un blocage face à ces apprentissages.