I. B. 1. En primaire

En dehors des récréations, Cécile donne assez peu de détails sur l’école primaire : “ Je me souviens de classes studieuses, studieuses et détendues ” mais on apprend qu’elle y fait du théâtre : “ On préparait pour les fêtes des scènes ... J’étais bien à l’aise. Et j’en ai gardé un très bon souvenir ”. La mixité n’existe pas encore, il y a “ l’école des garçons ” et celle “ des filles ”, “ les plus grands font la loi (mais) c’était accepté relativement facilement ” et les enfants ont “ hâte d’être plus grands pour à (leur) tour faire pareil ”. S’il y a “ parfois des coups ”, Cécile n’a pas de “ souvenir de violence vraiment qui (l’)aurait marquée ”. Elle conclut : “ On était relativement serein. Pour dire le mot, je suis nostalgique ”. Un dernier souvenir, signalé en riant, à propos de l’école primaire concerne les relations extrascolaires avec l’institutrice : “ (elle) ‘nous emmenait au marché, elle emmenait les enfants, le jeudi puisque c’était le jeudi le jour de congé. Elle avait un fils, si je me souviens, on restait avec lui après quatre heures et demie, on jouait dans la classe. Oui, ce côté oui, un peu familial’ ”.