II. C. Importance d’une méthodologie

Parallèlement à l’instauration d’une atmosphère agréable au travail, Cécile incite ses élèves à réfléchir sur leur travail, sur leurs façons de le faire : “ ‘J’accorde beaucoup de place à la réflexion sur le travail qui est fait. Et là donc, nous avons les études dirigées qui ont été un petit peu décriées. Eh bien moi, je m’aperçois que ça peut-être très positif ce moment où on parle d’un exercice qu’on avait à faire, qu’on n’a pas sû faire. Pourquoi est-ce qu’on n’a pas sû le faire ? ... On travaille en ce moment sur les fiches d’orthographe qui sont des fiches de recherche de mots. Et là, les enfants ont fait toute une liste de ce qu’ils ne faisaient pas, de ce qu’ils ne savaient pas faire par rapport à leur fiche ... Avant c’est l’adulte qui disait : voilà, il faut faire comme ça et comme ça. Là, eux trouvent. Et ils ont trouvé tous les points négatifs de leur attitude face à cette feuille : Je ne cherche pas dans le dictionnaire, je fais des fautes en copiant, je ne mets pas les majuscules quand il faut ... Enfin, tout a été dit. Donc après, y a l’attitude qui consiste à dire : bon, qu’est-ce qu’on va faire pour y remédier ? Et tout ça, on le discute et les enfants trouvent tout’ ”. Si auparavant, ce travail de réflexion se faisait plus ou moins tout au long de la journée, Cécile apprécie que ce soit formalisé par des instructions hiérarchiques : “ Ces études dirigées, ces moments d’études dirigées finalement, moi je les trouve très intéressantes, très positives, très constructives ... C’est toujours une réflexion sur le travail qui est fait en classe et des petites remarques, très courtes aussi, parce qu’il ne faudrait pas que ce soit une surcharge ”.