Chapitre six
Les expériences négatives.

Deuxième hypothèse : Les expériences et événements négatifs renferment la personne sur elle-même. Ils augmentent l’anxiété, l’angoisse, renforcent une image négative de soi, tendent à lui faire élaborer des systèmes de défense disproportionnés aux dangers réels encourus et limitent les relations interpersonnelles.

De même qu’au cours de leur histoire, elles accumulent des “ bons souvenirs ”, toutes les personnes interrogées se souviennent d’événements désagréables, douloureux, qualifiés alors de “ mauvais souvenirs ”. Toutefois, certains itinéraires reflètent une fêlure, une blessure encore ouverte, trace visible, toujours sensible à l’âge adulte, de moments particuliers de l’enfance et/ou de l’adolescence. Ce sont notamment ceux de Claudine, Gérard, Marc et Eliane. J’y ajoute l’expérience de Jean, passant à deux périodes de sa carrière le CAPFIM, devenu depuis le CAP...