I. B. La violence maternelle

Cette mère fait tout pour que la relation de sa fille avec un premier ami casse. Elle n’accepte pas davantage son mariage et n’y assiste pas. Quand Claudine vient demander le livret de famille nécessaire à la préparation administrative, elle précise : “ on peut dire qu’on est passé par la porte à coups de pied dans les fesses ”. Elle était venue en moto, accompagnée de son fiancé et “ les casques ont passé par la fenêtre, enfin ils se sont retrouvés dans la rue ”. Or, Claudine a vingt-deux ans quand se produisent ces faits, elle est institutrice, donc installée et subvenant à ses besoins, depuis l’âge de dix-huit ans. Cette violence maternelle exprimée par des gestes est encore mentionnée deux fois au cours de l’entretien concernant la vie personnelle. La première de façon générale : “ C’était une mère très dure qui tapait, qui griffait, qui ... cassait des trucs ”, la seconde relate un épisode qui se produit en présence d’une tante : “ Seulement ma mère, elle a été très violente avec moi. Elle m’a ... J’avais vingt ans quand elle m’a empoignée, elle m’a fait des griffures. Enfin c’était aussi bien physique que tout ce qui est à l’intérieur ... Ma vieille tante qui essayait tant bien que mal de séparer les deux personnes. C’était terrible quoi ! ”.