II. B. Le cadre de l’école

Hormis cela, Gérard est content d’être dans ce village : “ on est bien (deux fois) ... les gens sont sympas, les élève sont sympas, j’ai une superclasse et des conditions de travail, une mairie très très ouverte sur l’école, donc ça va très bien ”. Il reprend ce thème du bien être un peu plus tard : “ y a une qualité de vie extraordinaire ici. Et puis le paysan d’à côté, il m’élève mon veau, ma vache, mon cochon, c’est vraiment ... il manque juste des vignes ... on est heureux là ”. Il manifeste par là son goût pour la campagne et les plaisirs de la table même si l’éloignement de la ville recèle quelques inconvénients pour ses grands enfants. Cette vie à la campagne dans un cadre agréable où tout le monde se connaît, se rencontre, se salue, se rapproche peut-être de son enfance à Tahiti : “ moi, de toutes façons, dès qu’il faut que j’aille à A. (ville), je stresse ”. Mais les périodes électorales semblent plus houleuses : “ On y est mêlé dans ces histoires quand on est en rural. Les élections, je vous raconte pas ici, si je cause à l’un, l’autre a pas été repris sur la liste, l’autre a été repris, c’est le drame des villages ”.