II. G. Education et pédagogie

II. G. 1. La puberté

En revanche, la relation apparaît bonne avec les élèves. Laurent ne les classe pas en “ bons ” et “ moins bons ” ou “ mauvais ” mais en “ qui avancent vite ”, et “ qui avancent moins vite ”. Il estime qu’en fonction de l’origine du milieu socio-économique  et culturel les enfants ne sont pas sur le “ même pied ” et que cela détermine en quelque sorte la vitesse des acquisitions. La seule difficulté, en dehors des cas sociaux évoqués au début de sa carrière, concerne l’attitude d’une élève de onze ans “ formée comme une jeune fille de quinze-seize ans ” et qui “ en jouait ” au niveau de ses compagnons de classe. Laurent reconnaît : “ Ça m’a posé énormément de problèmes ” et constate qu’en formation professionnelle : “ On n’apprend pas, non plus, à gérer ce genre de choses. On vous apprend pas bon y a un gamin qu’est demandeur au pont de vue affectif comment réagir par rapport à ça sans se faire parce qu’en moment avec la pédophilie ça y va fort comment savoir à quel moment on doit intervenir, ou ne pas intervenir, ou appeler les services sociaux ? ” Et il avoue : “ j’étais content de la voir partir en fin d’année, je vous le garantis ! ”