II. B. L’aide des collègues

Au milieu de toutes ces difficultés, ce que Carole a “ ‘toujours apprécié dans la profession, c’est l’aide des collègues des écoles ... qui étaient toujours là : J’ai pas le souvenir d’avoir rencontré quelqu’un qui m’ait fermé sa porte, j’ai toujours rencontré des gens vraiment prêts à m’aider, à passer du temps même après la classe, le soir, pour me donner des conseils ou pour me guider ... J’ai pas le souvenir d’avoir rencontré quelqu’un qui ait refuser d’aider ..., qui m’ait dit : Bon écoute, c’est ton problème, c’est ta classe, débrouille-toi ! ... Peut-être aussi que c’est moi qui faisais l’effort aussi d’aller demander, d’aller vers les gens’ ”. Pour elle, “ c’est un métier où on apprend à partager, et puis à pas tout garder pour soi ” et maintenant elle aide de la même manière stagiaires ou débutants qui lui demandent des conseils : “ J’essaie de le faire un petit peu avec les gens qui viennent, tout en mettant quand même des réserves, en leur disant que ce que je fais, c’est ..., c’est cuisine, c’est ma réflexion ”.