Les principes d’une évaluation de la conscience métaphonologique

Si la syllabe et le phonème constituent les deux outils essentiels de cette évaluation, nous pointerons les relations entre capacités métaphonologiques et apprentissage du « lire-écrire » et nous donnerons quelques limites à la conscience métaphonologique.

1.1. La syllabe et le phonème dans les capacités métaphonologiques

Il est important, pour notre propos, de signaler d’entrée plusieurs dénominations qui nous apparaissent en réalité voisines. Il est question parfois de conscience phonique lorsque l’auteur veut insister sur l’importance de la langue orale et de sa réalité sonore. D’autres auteurs écrivent conscience phonologique ou encore développement mét a phonologique. Ces différentes nomenclatures peuvent être considérées comme autant de synonymes et, à tout le moins, les termes sont très proches sur un plan sémantique de conscience m é taphonolog i que.

Par contre, dans la mesure où la conscience métaphonologique vise à manipuler, de manière délibérée, des unités phonologiques, deux concepts vont faire l’objet d’une grande attention: la syllabe et le phonème.