La consigne s’avère identique à l’exercice précédent. Il s’agit de répondre OUI ou de lever la main si le phonème en question se situe en fin de mot. L’enseignant montre et verbalise l’image :
| Le phonème « an » : ampoule, éléphant, perroquet, tambour, France
Le phonème « o » : cochon, vélo, gâteau, nez, fromage Le phonème « on » : papillon, montagne, trombone, poisson, mouton Le phonème « in » : lapin, main, pince, épingle, dauphin Le phonème « r » : poire, canard, réveil, fraise, rhinocéros |
Le dispositif privilégié dans ces deux exercices de perception se situe exclusivement sur un mode oral. Pour introduire l’écrit et ses conventions, les élèves vont se servir des tableaux phonémiques. Ce matériel diffère peu de celui consacré à la syllabe hormis que les séparations ont disparu. Toutes les activités phonémiques utiliseront ce matériel avec la réserve qu’il sera parfois utile de revenir, pour certains élèves, aux tableaux syllabiques. La raison en est qu’ils effectueront alors le travail d’identification des phonèmes, syllabe par syllabe.
Cette étape du tableau phonémique, spécificité de la conscience phonographique, s’avère très importante car, rappelons-le, elle autorise des liens entre l’oral et l’écrit. Elle permet de donner une image physique (et visuelle) du phonème tout en s’appuyant sur l’oralité. Elle autorise de ne pas sans s’en tenir à une conception exclusivement auditive, difficile d’accès pour certains élèves et d’introduire très tôt les conventions de l’écrit.
Voici deux types d’exercices qui peuvent être menés sur la perception du phonème final et du phonème initial (révision de l’activité précédente).
Le code phonétique international n’est pas utilisé par simplification.