b) Conscience phonémique

CONSIGNE n°8 : percevoir les phonèmes

(M) « ‘Depuis le début, nous avons travaillé sur la syllabe et tu as parfaitement bien réussi les exercices. Nous allons maintenant travailler sur les sons. Les sons, c’est tout ce que j’entends dans les mots avec mes oreilles et tout ce que je fais avec ma bouche pour dire le mot’ 139 ».

(M) « Tu prends l’image scie et tu choisis le carton syllabique qui convient. Nous gardons, pour ce premier exercice de conscience phonémique, le matériel syllabique avec ses séparations. Pour autant, sur l’exemple choisi (scie), il s’agit d’un monosyllabique qui facilitera la transition entre le tableau syllabique et le tableau phonémique.

(M) « Dans le tableau que tu as installé près de l’image, je pose deux jetons. Le premier jeton représente [S] pour et le second [I] ». L’enseignant pose son doigt sur le jeton lorsqu’il énonce le phonème correspondant. Il demande à l’enfant de redire les sons correspondant aux jetons.

Notes
139.

L’association habituellement pratiquée du son et de l’oreille est incomplète. Se limiter à la sphère auditive (j’entends ou je n’entends pas) met l’enfant en situation de récepteur avec risque de passivité. Il est important de montrer que les sons se situent aussi dans le langage verbal (la bouche); c’est alors l’enfant lui-même qui en est le déclencheur (il est émetteur et donc plus directement acteur).