L’évaluation menée dans l’école Simon n’est pas exempte de risque de subjectivité. En effet, le fait de s’appuyer sur les contrôles pratiqués en classe n’offre pas autant de crédibilité que l’utilisation d’un test scientifiquement étalonné. C’est la raison pour laquelle, nous nous proposons d’utiliser le TLCP, reconnu pour mesurer les acquisitions de l’élève en CP dans le domaine de la lecture.
Cette épreuve comporte huit activités principalement de lecture et d’écriture de sons, de syllabes, de mots et de texte. Une activité de compréhension est également présente.
une dictée de 9 phonèmes vocaliques ;
9 exercices de repérage d’un son énoncé par l’enseignant, parmi 3 propositions écrites;
une dictée de 20 syllabes ;
un repérage de 19 syllabes par numérotation;
une dictée de 24 mots ;
12 associations entre un mot et un dessin ;
la dictée d’un texte de 25 mots ;
la création d’un dessin en lien avec un texte écrit.
L’ensemble des exercices repose sur un total de 90 points. Nous confronterons le résultat brut obtenu par chaque élève dans le TLCP à celui enregistré sur l’évaluation de conscience phonographique.
| POPULATION |
SCORE sur les compétences en conscience phonographique (sur 14) |
SCORE sur les compétences de
«
lire-écrire » obtenu par le TLCP (sur 90) |
| Elève n°1 | 12 | 85 |
| Elève n°2 | 8 | 49 |
| Elève n°3 | 14 | 35 |
| Elève n°4 | 7 | 70 |
| Elève n°5 | 10 | 80 |
Le fait d’utiliser, dans l’école Legrand, une autre évaluation que celle utilisée dans l’école Simon ne change pas notre plan expérimental qui consiste à calculer la corrélation entre deux domaines de compétences. Il convient d’ajouter, sur le test TLCP, que l’équipe de chercheurs Leybaert, Alégria, Deltour et Skinkel141 l’ont aussi choisi afin de mettre en relation phonologie et lecture.
LEYBAERT Jacqueline, ALEGRIA Jésus, MOUSTY Philippe, Skinkel Raymond, Apprendre à lire, chapitre 10 pp 147-171, in Evaluer les troubles de la lecture de Jacques Grégoire et Bernadette Piérart, Op. Cit., page 162.