7- Sensibilité à l’éblouissement

L’éblouissement que provoque une lumière excessivement forte ou mal dirigée entraîne une diminution de l’efficience visuelle. Tout d’abord, l’illumination nécessaire pour identifier une cible augmente de façon significative avec l’âge, sans toutefois entraîner d’éblouissement. La sensibilité à l’éblouissement augmente également en vieillissant, particulièrement après 45 ans, ce qui est attribué à l’opacification du cristallin et au ralentissement du métabolisme des cellules photoréceptrices. Les modifications du réflexe pupillaire aux changements lumineux, en termes de latence notamment, restent faibles et avec peu voire pas d’influence sur la performance visuelle. De plus, du fait de son effet de “ désaturation ”, l’éblouissement perturbe de façon plus importante la sensibilité au contraste chromatique (Steen et al., 1994). Par ailleurs, Pulling, Wolf, Sturgis, Vaillancourt et Dolliner (1980) ont montré un déclin significatif avec l’âge de la résistance à l’éblouissement dans une situation de simulation réaliste de conduite automobile. Les personnes âgées témoignent également d’un temps de récupération prolongé après éblouissement.