5- Résultats

Pourcentage d’images correctement identifiées

Le premier traitement, réalisé sous le logiciel KaléidaGraph® à partir des données brutes ainsi obtenues, consiste à représenter le pourcentage d’images correctement identifiées (Prid), pour chacun des sujets testés, en fonction de la largeur de bande (bw), selon une fonction logistique :

t bw correspond au seuil d’identification défini comme étant la largeur de bande critère pour laquelle 50% des images sont identifiées (Fig. II-4), et s réfère à la pente de la fonction psychométrique. Le graphe ci-dessous, représentant les performances d’identification du sujet témoin AB, illustre le résultat de ce traitement en spécifiant la largeur de bande critère qui est, pour ce sujet, de l’ordre de 0.5 c/deg. Il nous renseigne également sur le profil général des performances en montrant par exemple la largeur de bande sous-tendant une identification parfaite (100%), en l’occurrence 2 c/deg dans ce cas. En d’autres termes, ce sujet n’a jamais eu recours aux fréquences spatiales supérieures à 2 c/deg au cours de cette tâche d’identification d’images.

Figure II-4 : Performances du sujet témoin AB. Le pourcentage d’images identifiées correctement est représenté en fonction de la largeur de bande. Le seuil correspond à la largeur de bande qui sous-tend 50% d’identifications correctes.

Les figures II-5 et II-6 fournissent, respectivement, un aperçu général des performances individuelles des patients lors des trois examens ainsi que celles des sujets témoins, tandis que la figure II-7 révèle les performances moyennes de chacun de ces deux groupes.

Figure II-7 : Performances moyennes des patients avant traitement, 3 semaines et 3 mois après ainsi que des sujets témoins.

A l’examen de ces graphiques, plusieurs constatations peuvent être formulées. Premièrement, les performances des sujets témoins sont meilleures que celles des patients, avant ou après traitement, notamment pour les largeurs de bande inférieures à 1 c/deg. Cet écart s’amenuise de plus en plus par la suite. Deuxièmement, les patients sont en moyenne capables d’identifier 60% des images dès 1 c/deg, même avant le traitement par photocoagulation au laser. Enfin, la plupart d’entre eux témoigne d’une amélioration de leurs performances dans le temps, et ceci dès 3 semaines après le traitement, dans la mesure où ils sont capables d’identifier davantage d’images à une largeur de bande donnée par rapport à avant photocoagulation. Cette amélioration, bien visible sur la figure II-7 par le déplacement des courbes des patients vers les largeurs de bande inférieures, est non seulement maintenue à trois mois après le traitement (T2 par rapport à T0) mais semble se confirmer également dans le temps (T2 par rapport à T1).