Procédure

La procédure générale de passation du test expérimental est la même que celle de l’étude précédente. Ainsi, les 243 stimulus composant le nouvel imagier ainsi que trois séries supplémentaires servant d’exemples (une de chaque type graphique), sont présentés au sujet dans un classeur posé sur un pupitre fabriqué spécialement. Les conditions d’éclairement et la distance d’observation sont également conservées 34 ainsi que la consigne donnée aux sujets. Cette dernière ne stipule volontairement pas, lors des temps T1 et T2, que certaines images sont répétées par rapport à la dernière évaluation afin d’éviter de solliciter la mémoire visuelle.

La méthode des limites ascendantes est à nouveau utilisée afin d’évaluer pour chaque série d’images la largeur de bande critère qui permet son identification. Cette méthode consiste à présenter les images de la plus floue à la plus nette jusqu’à identification correcte de l’image, ce qui conditionne le passage direct à la série suivante. La présentation des séries est randomisée quant à leur type graphique et leur catégorie sémantique.

Le temps de présentation de chacune des images n’est pas non plus contrôlé dans cette expérience et aucun commentaire sur la réponse des sujets n’est formulé.

La seule nouveauté par rapport à l’étude précédente consiste en la passation de l’échelle ETDRS pour mesurer l’acuité visuelle de loin, en complément ou en remplacement dans certains cas de celle de Monoyer. Son intérêt ainsi que sa procédure de passation ont été décrits dans les chapitres III et I de la première et deuxième partie, respectivement.

Notes
34.

à savoir, plus de 100 cd/m2 et 40 cm, respectivement