La macrostructure : un réseau hiérarchique de macropropositions

Comme au microniveau, la hiérarchie au sein de la macrostructure est déterminée par le principe de chevauchement d’argument(s). Ainsi, la macroproposition qui exprime le thème central du texte occupe le niveau superordonné. Toutes les macropropositions qui partagent un argument (référant au même individu/objet, au même état ou au même événement) avec la macroproposition superordonnée, forment le second niveau de la hiérarchie. Les propositions du niveau 3 sont reliées à celles du niveau 2 mais n’ont plus de référents communs avec le premier niveau. La proposition topique possède une forte probabilité de rappel et constitue un indice élevé de récupération (van Dijk, 1977). Lorsqu’elle est activée, elle donne accès aux macropropositions du second niveau par une application inverse des macrorègles et par une reconnaissance. La constitution du réseau hiérarchique qui représente le texte a lieu tout au long de la lecture, sa forme finale étant obtenue une fois que tout le texte est traité. C’est cette forme qui sera alors conservée en mémoire à long-terme, et qui sera reproduite lors du résumé immédiat du texte.