8.3.4.2. L’évaluation quantitative et financière dans l’entreprise B

Nous présentons de manière synthétique les résultats de synthèse de l’évaluation de la réduction de coûts cachés sur la période 1999-2000 réalisée dans l’entreprise B (figure n°8-16).

Figure 8-17 : Tableau de synthèse des coûts cachés par indicateur et composant 1999 et 2000 de l’entreprise B

Au delà de ces effets qualitatifs, les actions mises en place dans le cadre du projet stratégique d’ARTT, ont permis de réduire le montant total de réduction des coûts cachés est de 2 317 000 F, soit 55 000 F par personne et par an. Le taux de réduction des coûts cachés est de 57 %.

On ne tentera pas d'évaluer la part de ces performances imputable à la stratégie proactive de développement de l’entreprise dans nos deux cas, et la part due à l’ARTT. En effet, une prudence s’impose dans l’évaluation des impacts de l’ARTT, les résultats constatés sont dus à l’évolution d’un ensemble de facteurs complexes des entreprises et non pas à la seule réduction du temps de travail. La difficulté d’appréciation est encore plus grande quand la réduction du temps de travail fait elle-même partie d’une démarche de conduite de projet et une politique d’investissement particulièrement dynamique. L’évaluation de l'ARTT proposée doit tenir compte de ces réserves et conduire à une conclusion prudente mais claire. On rappellera simplement qu'avant la mise en place de l’ARTT, l'entreprise A avait acquis une dynamique interne et externe particulièrement forte. A tout le moins l’ARTT n’a pas entravé l’essor spectaculaire de l’entreprise (quantitatif : croissance chiffre d’affaires et résultat net, parts de marché, effectifs, productivité globale par tête ainsi que son développement qualitatif : diversification, création de produits nouveaux ouverture internationale…). Au plus, l’ARTT a probablement contribué à restimuler la créativité stratégique dans l’entreprise et favoriser un nouveau palier de développement.