Je tiens à remercier les Professeurs Michel Develay et Olivier Koenig qui m’ont accueilli avec compréhension, alors que j’arrivais avec un sujet arrêté, singulier et pluridisciplinaire. Seules les subtilités administratives ont rendu impossible que cette thèse fut officiellement co-dirigée par eux, alors que la réalité a pourtant été telle.
Pour entreprendre ma recherche, Olivier Koenig m’a invité à découvrir la richesse d’une discipline, la psychologie cognitive, et à maîtriser la rigueur d’un protocole expérimental. Sa cordialité, inséparable de l’exigence scientifique qu’il sollicite de chacun autour de lui, ont été en permanence pour moi une source de motivation et d’enthousiasme.
Michel Develay, pour sa part, m’a apporté tout au long de ce travail une aide précieuse et irremplaçable pour garder à ma recherche une ligne directrice intelligible et nourrie de prudence autant que de liberté et d’esprit critique. Dès nos premiers échanges il m’a guidé dans la mise en place d’une épistémologie de la discipline échiquéenne, préalable indispensable à la recherche d’une didactique du transfert de cet apprentissage.
Tous deux m’ont donné le goût de la recherche et de l’humilité scientifique.
Au Laboratoire d’études des Mécanismes cognitifs j’ai pu bénéficier d’avis et de conseils pertinents et amicaux de la part de Nathalie Bedoin, de Sandrine Delord et d’Isabelle Tapiéro pour la mise au point des protocoles expérimentaux. Je leur en suis infiniment reconnaissant.
Le fait que les protocoles s’adressaient à de jeunes élèves, autant que les exigences de la psychologie expérimentale ont nécessité la création de logiciels pour la confection desquels je suis redevable à Franck Tarpin-Bernard et Patrick Prévot de l’INSA. Je les ai retrouvés tous deux actifs et coopératifs lorsqu’il a fallu passer à la réalisation du didacticiel d’échecs que j’avais conçu. Après qu’ils ont décidé que ce projet serait accepté au titre des projets collectifs de fin d’année, j’ai bénéficié du travail motivé et de grande qualité de l’équipe d’élèves-ingénieurs de l’INSA, animée par Roland Hildebrandt que je souhaite ici remercier.
Les directeurs d’écoles et principaux de collèges, les maîtres et professeurs des écoles, et l’Inspection académique qui m’ont ouvert leurs portes ont été les indispensable partenaires des plans expérimentaux. Qu’ils soient chacune et chacun assurés de ma vive et sincère reconnaissance pour leur participation et leur disponibilité, et, à travers eux, leurs élèves. Ils témoignent que l’institution scolaire est ouverte à la recherche et aux pratiques innovantes. Parmi eux, je dois remercier plus particulièrement les équipes des deux écoles qui ont participé au deuxième plan expérimental tout au long de l’année 2000-2001: P. Hernandez, Directeur, Mlle Spataro, M. Denuelle, professeurs des écoles, de l’école A. Briand, Lyon 07 ; Mme Olivetti, Directrice, Mmes Bartette et Roussillon, professeurs des écoles, de l’école Jean Macé, Lyon 07 ; M Violet, Directeur de l’école Berthelier, Lyon 07. Au titre des deux années précédentes, je veux remercier Mesdames et Messieurs Authier, Azoulai, Barbe, Bert, Ducheny, Fontaine, Marcel, Mattan, Pavarotti, Pousse, Directeurs ou Professeurs des écoles primaires ; ainsi que Mesdames et Messieurs Bougault, Brac de la Perrière, Cauville, Cessiecq, Disrans, Frechard, Grolier, Latreille, Pichat, Senigalia, Zentar, Principaux et Professeurs des Collèges.
De la même manière, je veux citer Bernard Houot et la Fondation Entreprise et Réussite scolaire, pour l’appui précieux apporté en matériel informatique lors de la passation des expériences, auquel j’associerai les animateurs intervenants en milieu scolaire M. Abbale, Vignal et Mme Tribollet, du club Lyon Olympique Echecs et son délégué Christophe Leroy.
Sandrine Belier m’a apporté un concours précieux dans la relecture du manuscrit et je lui adresse mes remerciements amicaux.
Tout au long de ce travail, j’ai pris un temps irremplaçable à mes proches et à ma femme. Ce texte aride n’excusera pas ce temps qui nous a échappé, comme peut le faire, parfois, un roman. Aussi je leur dois, je lui dois la dédicace de cet ouvrage.
« Il est étrange que nous trouvions normal que les étudiants apprennent alors qu’il est rare que nous leur enseignions quoi que ce soit sur le fait même d’apprendre. Nous nous attendons à ce que les étudiants résolvent des problèmes, alors même que nous ne leur avons que rarement appris ce qu’est résoudre un problème. Et, de même, nous demandons à nos étudiants de retenir une quantité importante de choses mais il est rare que nous leur enseignions l’art de la mémorisation. Il est temps que nous comblions cette lacune, il est temps que nous développions les disciplines appliquées de l’apprentissage, de la résolution de problèmes et de la mémorisation. Nous avons besoin de développer les principes de base concernant les façons d’apprendre, de mémoriser, de résoudre les problèmes, pour ensuite élaborer des cours appliqués et ainsi établir la place de ces méthodes au sein des cursus académiques. »
Don Norman,1980.”Cognitive Engineering and Education.“
In D.Tuma et F.Rei. Problem Solving and Education : Issues in Teaching and Research.