2 – Méthode

Sujets

Trois groupes d’élèves étaient concernés dans leur établissement scolaire :

  • 48 élèves de deux classes de CM1, de 9 ans et demi d’âge moyen, appartenant à la même école de la ville de Caluire (69). Dans l’une des classes, tous les élèves 14 filles, 17 garçons apprenaient le jeu d’échecs depuis le début de l’année scolaire, à l’intérieur du temps scolaire et avec leur instituteur, au rythme d’une séance par semaine. Au moment de la passation de l’expérience début Mars ils avaient donc six mois d’apprentissage de ce jeu. L’autre classe -15 filles, 16 garçons ne bénéficiait pas d’enseignement du jeu d’échecs et avait, durant ce temps, effectué un travail scolaire normal. Les élèves joueurs ou non-joueurs avaient été choisis au sein de leur classe selon l’ordre alphabétique, tous ne pouvant passer pour des raisons de disponibilité du matériel informatique.

  • 37 élèves de CM2, ayant un âge moyen de 10 ans et demi, appartenant à deux écoles de la ville de Lyon. Répartis en 18 joueurs (6 filles, 12 garçons) et 19 non-joueurs (7 filles, 12 garçons). Les élèves-joueurs avaient deux années de pratique du jeu d’échecs et appartenaient à des classes où le maître enseignait les échecs à l’ensemble de sa classe. Les non-joueurs étaient choisis dans une classe de CM2 des deux mêmes écoles.

  • 23 collégiens de 13 ans et demi d’âge moyen, 12 joueurs et 11 non-joueurs, 5 filles et 18 garçons, appartenant à trois collèges de Lyon, qui pratiquaient le jeu volontairement au sein du collège, au rythme d’une fois par semaine, et avaient au minimum quatre années de pratique.