Conclusion

Nous avions postulé un fort effet de la pratique des échecs, qui sollicitent l’ensemble des fonctions exécutives, dans la réalisation de cette tâche des Tours de Hanoï.

Notre hypothèse est totalement validée.

Le transfert est manifeste et d’une grande ampleur.

Par la pratique de l’exploration en profondeur et du calcul combinatoire des variantes de coups à jouer, le joueur d’échecs développe les sous-habiletés composant les fonctions exécutives. Ceci est cohérent avec les corrélations trouvées par certaines études réalisées sur des sujets scolaires entre jeu d’échecs et mathématiques, que nous avons mentionnées dans la deuxième partie. Le but de la partie d’échecs est de résoudre un problème énonçable en quelques mots simples : comment faire échec et mat au Roi adverse.

Il s’agit en quelque sorte d’un cas prototypique de la résolution de problèmes. Nous aurons à revenir sur l’opportunité que ce constat offre en didactique des matières touchant à la Logique, au Raisonnement, au calcul complexe, et à la Géométrie.