En premier lieu, nous estimons indispensable de fixer les contours de cette notion.
Ce concept peut être vu comme :
C’est précisément cette dernière acception du concept que les stratégies linéaires et/ou adaptatives n’assimilent pas. Elles ne s'axent que sur une phase temporelle délimitée, soit le court terme soit le long terme, et n'assurent pas la liaison étroite entre ces deux espaces temps. Le long terme y est vu comme dérivant de la position rationaliste sous la forme de planification, et le court terme comme le domaine de l’incrémental. Dans cette optique, les réponses stratégiques apportées sont déphasées par rapport à l’évolution de l’environnement. Selon Schneier, Shaw et Beatty 51 (1992) les sociétés ont recours à des processus tels que le downsizing car elles sont en fait en retard sur leurs concurrents dans leur propre secteur d’activité et n’ont pas accompagné les transformations successives de l’environnement dans lequel elles se situent, ainsi que l’illustre la démonstration suivante :
Saint-Sernin, B., 1983 , La décision : conjecture métaphysique ou réalité observable, in Bertrand Roy (sous la direction de) , La décision, ses disciplines, ses acteurs, Presses Universitaires de Lyon, Lyon, p.182
Le Moigne, J.L., 1997, La théorie du système général : théorie de la modélisation, PUF, 258 p.
Jullien,F.,1996, traité de l’efficacité, ibid.
Schneier, Shaw et Beatty,1992, Companies’ Attempts to Improve Performance While Containing Costs : Quick Fix Versus Lasting Change, Human Resource Planning Vol 15 n°3 p 1-25