Conclusion de la seconde partie

Dans la seconde partie de notre thèse, nous avons cherché à définir notre positionnement épistémologique en redéfinissant notamment les positions constructivistes et positivistes. Nous avons conclu que notre approche scientifique, bien que proche du constructivisme, ne représente pas un canon de ce paradigme. Nous nous sommes alors attachés à définir la notion de recherche-intervention et à présenter nos terrains d’expérimentations ainsi que les méthodes qui nous ont guidées dans notre démarche.

Nous avons ensuite présenté un prototype de construction de modèles théoriques alliant données de terrains et métaphores. Nous avons précisé que ce modèle devait être utilisé en intégrant des métaphores sémantiques plutôt que structurelles et avons avancé les éléments de justification qui nous paraissent valider l’utilisation des métaphores en sciences de gestion.

Nous avons ensuite eu recours à des notions spécifiques aux arts martiaux pour nous aider à définir les composantes d’une stratégie proactive, en insistant spécialement sur les notions de Ki, de Kokuy et de Ma-ai.

Nous avons pu ainsi émettre une proposition de définition relative à la stratégie proactive qui nous paraît plus complète que celles formulées jusqu’alors.

Nous souhaitons maintenant, et ce sera l’objet de la troisième partie, développer la phase de mise en œuvre concrète de ce type de stratégie et nous intéresser plus spécialement aux leviers d’action permettant de transformer une stratégie classique en stratégie proactive.