Points à surveiller 336

  1. La valeur ajoutée des séances de groupe de projet et des groupes de travail a été faible par manque de réel consensus et de cohésion de l’équipe. Le manque d’utilisation d’indicateurs (balances économiques, grilles de coûts cachés, paniers,…) de suivi des projets tend à rendre difficile l’évaluation des actions menées et de leur contribution à la performance de l’entreprise.
  2. L’encadrement pourrait veiller davantage à la mise en oeuvre des décisions prises lors des réunions. Le manque de respect des résolutions prises, ainsi que le manque de portage par le personnel, plusieurs fois évoqués en groupe de projet, sont symptomatiques du manque de pilotage concret.
  3. Les décisions prises ne font pas assez l’objet de discussions et de concertation avec les responsables des services concernés. L’exemple des envois en formation sans prise en compte de l’effectif restant pour assurer la production est le reflet de ce manque.
  4. De nombreuses actions ont été lancées et sont en cours de réalisation. Peu de groupes de travail sont allés au bout de leur réflexion et au bout de la mise en œuvre de leur décision.
  5. De nombreux dysfonctionnements identifiés lors du diagnostic n’ont peu ou pas été traités. Il s’agit en particulier de ceux liés aux conditions physiques de travail et à l’ergonomie pour lesquels de nombreux projets ont été étudiés d’un point de vue financier sans que ces réflexions n’aient été suivies des faits dans l’usine.
  6. Le manque ou les défauts de communication tant au niveau horizontal que vertical, en particulier entre la production et les services environnants, ainsi que la mauvaise ambiance de travail restent des dysfonctionnements majeurs à traiter. La cause racine du manque de valeur ajoutée des groupes de travail précédemment cité est en grande partie à rechercher dans ces manquements.
  7. Les dysfonctionnements inhérents au manque de formalisation et de respect des règles et procédures ainsi qu’au manque de gestion des priorités et des stocks ont peu été abordés lors des groupes de projet et groupes de travail. Or ces dysfonctionnements ont un impact important sur le résultat immédiat de l’entité.
  8. L’utilisation systématique du créneau fixé pour le Comité de Direction pour animer le projet et traiter les problèmes restés en suspens lors des séances de groupe de projet, est révélateur du manque de dispositif de communication-coordination-concertation dans l’entreprise. Ce manque de dispositifs tend à « polluer » les rencontres opérationnelles pour faire avancer les discussions sur des sujets qui pourraient être traités dans un réel dispositif de résolution de problèmes.

Notes
336.

Voir le tableau sur les actions de réduction des dysfonctionnements.