Synthèse de la troisième partie

Thèse : On ne peut spécifier les contours de l’éducation non formelle comme l’indiquent les classifications internationales. La classification générale des activités d’éducation se trouve donc limitée à la prise en compte du caractère obligatoire ou non de l’éducation. La diversité des procès d’institutionnalisation de l’éducation non formelle et la mouvance de ses formes ne permettent pas d’apporter une définition conforme aux visées des classifications internationales. Il convient donc de modifier le mode de classification des activités éducatives : en premier lieu par le biais du droit, et notamment de l’obligation d’éducation. En second lieu seulement, en abandonnant toute visée spécificatrice, il convient d’aborder la question de la forme en éducation sans attribuer à la forme scolaire le rôle d’étalon qu’elle a joué jusqu’à aujourd’hui. Cette rupture au sein des classifications oblige à opérer deux mouvements. D’abord, l’obligation d’éducation renvoie à l’impératif catégorique et à une classification classique, le deuxième mouvement invite à une modélisation en perspective relativiste, inaccessible au mode de classification actuel.