Rachid : Planche I, réponse 6

« Une tête de loup parce qu’on entend des hurlements dans la nuit. Il hurle à la mort. Je préfère la nuit, on se cache, on n’est plus soi ». Le blanc, porteur de la sensorialité primaire, est évocateur d’inquiétude. La nuit, élément anxiogène (clob), force et camoufle à la fois des éprouvés d’intrusion. La nuit est investie de façon paradoxale : en tant que surface pare-excitante (qui camoufle) mais aussi comme danger de dévoration. Enfin elle offre une superposition idéale : objet/sujet confondus. La réponse cristallise sur un mode hallucinatoire l’envahissement de la douleur (« il hurle à la mort »). Tout porte à croire que c’est en se jetant dans la gueule du loup que le sujet peut réinvestir l’expérience du douloureux selon l’identité de perception.