C/ Psychogramme et synthèse

Le type d’appréhension témoigne de l’excès de maîtrise de la situation, avec une prise de distance allant dans le sens d’une globalisation peu élaborée du matériel. Cependant l’échec des mesures défensives va dans le sens d’un envahissement de l’affectivité. Le type de résonance intime (extratensif mixte) est corroboré par sa formule complémentaire. L’imaginaire reste assez pauvre ou/et met en scène des thématiques angoissantes associées à des contenus à forte valeur régressive. La nécessité du contrôle passe par un nombre restreint de productions où le recours à des réponses humaines met en évidence une problématique identitaire : personnages déréels ou « morceaux de corps », ces contenus traduisent l’absence d’intégrité de l’image du corps. D’autre part, la seule représentation humaine entière (Planche III) nous confronte à une relation spéculaire. Nous pouvons percevoir à travers ces productions une sensibilité dysphorique manifeste où toute relation entraîne de l’angoisse devant une imago maternelle toute-puissante (Cf. choix planche paternelle : III, « c’est ridicule »). Notons aussi l’intensité du vécu dépressif très prégnant à la Planche V. Nous pouvons aussi évoquer l’importance des réponses « estompage » qui traduisent les tentatives d’aménagement du monde sensoriel qui ne peut apparaître que dans un contexte dépressif ou/et persécuteur.