B/ Analyse planche par planche

  • Planche 1
    • Procédés : Après une pose dans la narration (C/P1) et un attachement à l’expression du visage (C/N4) la construction du récit s’opère par une véritable progression (A2/8). La pensée du sujet semble s’enliser sans pouvoir vraiment trouver une issue, ce qui donne à l’histoire une multiplication de silences (C/P1). Le récit se termine comme par magie (B2/7) avec le témoignage de l’éprouvé d’insatisfaction (C/N1).

    • Problématique : L’identification au jeune garçon renvoie à l’incapacité de se servir de l’objet, dans un registre narcissique. L’acquisition est finalement investie comme un objet du désir avec la notion de cadeau. Les silences impliquent et renforcent les conditions dans lesquelles le sujet va pouvoir dépasser son immaturité actuelle. Le dénouement correspond à la toute-puissance du désir, et non de la réalité. A priori l’objet est ressenti comme une énigme, cause d’embarras, puis susceptible d’apporter satisfaction et plaisir sans être cependant clairement explicité.

  • Planche 2
    • Procédés : l’action se déroule à une autre période (A2/4) mais reste figé (C/N8). L’évocation de la scène dans le passé est signifié à partir de l’attelage (A2/1 et A2/2). Un craqué dans la syntaxe (E 17) met en évidence la confusion des deux personnages féminin comme englobés en une identité unique (E11). Après un silence (C/P1) le personnage du premier plan ne parvient pas à trouver sa place dans la construction de l’histoire (A2/15). Une précaution verbale (A2/3) témoigne du recul nécessaire pour témoigner de l’intention de cette jeune fille qui devient tour à tour un parent ou la fille du couple (B2/11).

    • Problématique : si la différenciation des sexes reste marquée, la différence des générations n’est pas établie, avec notamment l’émergence de processus primaires qui attirent l’attention sur des troubles de l’identité graves où mère et fille sont confondues. L’isolement de la jeune fille sert alors au refoulement des représentations oedipiennes et sexuelles fortement induites. Le récit « en tableau » fige l’histoire dans l’instant évitant la reconnaissance du conflit oedipien.

  • Planche 3 BM
    • Procédés : Le personnage reste anonyme (C/P3), durant toute la construction du récit. Une importance particulière est accordée à son état émotionnel (C/N1). Les arrêts du récit (C/P6) sont suivis d’une appréciation personnelle (B2/8) qui met l’accent sur la similitude entre la situation racontée et celle vécue ici et maintenant par le sujet. Un changement brusque intervient dans le fil associatif (A2/14). La cause du désespoir se fait alors jour véhiculée par des fantasmes de persécution et d’auto-destruction (E9).

    • Problématique : Le matériel met à l’épreuve une représentation narcissique de soi dans des fondements archaïques. Il mobilise une identification massive qui va glisser dans le répertoire des processus primaires. La problématique de la perte laisse le sujet sans espoir. La position dépressive non élaborable se traduit notamment par une narration à la forme passive : « on a enfermé » ... « forcée ». Le cadre fait alors retour, vécu sous deux formes : contention et destruction à la fois. On s’aperçoit que l’objet addictif ne suffit plus comme relation d’étayage. Le cadre de l’histoire, l’enfermement, symbolise à la fois l’impossibilité à pouvoir se dégager du contexte et le besoin redoublé de l’étayage. Le lien auto-destructeur témoigne de l’agressivité fortement retournée contre soi eu égard à l’absence de tout autre protagoniste.

  • Planche 4
    • Procédés : La relation spéculaire (C/N7) met en scène deux personnages unis dans une même identité (« deux amoureux »). Une précaution verbale et un silence (A2/3 et C/P1) met à l’épreuve l’évitement de la sphère conflictuelle durant ce premier temps du récit. L’accrochage au regard (C/F1) suivi à nouveau par une précaution verbale (A2/3) va introduire la problématique conflictuelle à partir de l’introduction d’un personnage ne figurant pas sur la planche (B1/2). Une fois le conflit expulsé en dehors du couple (afin d’éviter toute problématique de perte de l’objet d’amour), le sujet tente plusieurs interprétations possibles (A2/6). L’attitude de l’homme (A2/7) oscille alors entre l’agressivité et l’interdit. Les motifs du lien conflictuel demeurent floues (C/P4). Un arrêt de l’histoire (C/P1) est suivi par une centration sur le personnage masculin. Si son regard a été hautement appréhendé (porteur de haine), une projection massive et arbitraire de la valence du regard favorise l’expression du lien à l’alcool (C/N1, tendance E5).

    • Problématique : Le conflit pulsionnel n’est pas vécu au sein de la relation du couple mais projeté à l’extérieur. L’agressivité n’est donc pas projetée sur le partenaire mais déplacée sur un autre personnage, en dehors de la dyade. La rivalité des deux personnages masculins (dont l’un n’est pas figuré sur la planche) donne l’apparence d’une conflictualité oedipienne, mais qui se solde par l’impact du lien de dépendance (« peut-être qu’il a bu »). La relation d’étayage mute en permanence et anime le fond du récit : la puissance de la femme qui le « re-tient », la dépendance addictive, la dépendance amoureuse.

  • Planche 5
    • Procédés : Le récit reste très court (C/P2), ne sachant pas vraiment dans quel lieu se place l’action (A2/6 et C/N6). Une précaution verbale (A2/3) est suivie par l’hypothèse d’une scène sans marquer de préférence sur l’identité sexuée des enfants, comme si l’un ou l’autre avait la même valeur (C/M1). Le mouvement agressif du regard est enrayé par une formation réactionnelle (A2/10) qui accentue la bienveillance du personnage.

    • Problématique : Le vécu d’intrusion est réactivée. Les procédés de contrôle marquent la nécessité de maîtriser et d’enrayer des représentations soient liées aux fantasmes de scène primitive ou de scènes de séduction. C’est dans ce sens que l’on peut analyser le flou de l’identité sexuée concernant l’enfant. Qui plus est, l’enfant « dort bien » et donc ne peut pas être inquiété. Le récit n’en dit pas plus puisque la restriction opère pour banaliser la scène. Notons que l’interchangeabilité (fille ou garçon) évoque le maintient et le besoin de l’étayage selon un renversement parent/enfants.

  • Planche 6 BM
    • Procédés : L’entrée est directe dans la prise en considération d’une relation fils/mère (B2/1). Une précaution verbale (A2/3) est suivie par un éprouvé de perte (C/N1). Le thème de la mort du père est récurrent (B1/2), abordé à nouveau avec précaution (A2/3) et restriction du récit (C/P2) dominé entièrement par cette problématique. De là germe un besoin d’étayage et de réparation (C/M1). Un autre silence (C/P6) réinstalle le contexte de malaise (C/N1).

    • Problématique : La tristesse du deuil partagé s’inscrit dans une rapproché des deux partenaires. Il n’est pas alors question, pour le fils, de quitter sa mère, mais bien au contraire de venir la voir pour « lui remonter le moral ». On note aussi que la mère est « une dame âgée », ce qui accentue la différence des générations. Ce que nous pouvons interpréter soit comme un renforcement de l’interdit d’un rapproché mère/fils (fantasmes incestueux), soit comme le redoublement de la problématique de perte qui s’entend jusqu’à ce lien. Là encore nous retrouvons la composante du regard (« il vient voir sa mère ») qui noue l’attachement à l’objet mère.

  • Planche 7 BM
    • Procédés : Les relations entre le fils et le père (B2/3) vont faire l’objet de passages rapides d’un partenaire à l’autre brouillant par ce procédé le support identificatoire (B2/11). Les silences qui entrecoupent la narration (C/P1) mettent l’accent sur l’instabilité des identifications. L’accrochage du regard et la description des postures (C/N4) témoignent du surinvestissement du lien d’étayage (C/M1). Un autre silence (C/P1) vise les interprétations (A2/6) de l’évitement du regard. Les motifs du malaise restent imprécis (C/P4). L’introduction du personnage maternel (B1/2) précédé d’une précaution verbale (A2/3) déplace la peur de la perte de l’étayage (paternel) sur l’hypothèse d’une maladie de la mère.

    • Problématique : La problématique narcissique domine. L’affrontement conflictuel est évité au profit du maintien d’un lien d’étayage (angoisse de perte). Le surinvestissement du corps, du regard et de la posture met en évidence une recherche du lien non vécu dans l’opposition ou la rivalité. La maladie grave ou le départ du père est une hypothèse abandonnée et déplacée sur le lien à la mère, absente du matériel. L’angoisse de perte est alors évincée de la scène qui vient davantage s’inscrire dans un contexte de complicité père/fils. L’énergie pulsionnelle mobilisée n’est pas renvoyée à l’intrication de mouvements agressifs et libidinaux permettant l’accès à l’ambivalence. Il n’existe pas vraiment de résolution conflictuelle. La maladie (du père, dans un premier temps) peut sous-tendre des fantasmes parricides. Mais la crainte de la perte (« il va partir ») arrive au galop. L’agressivité est immédiatement déviée sur un personnage absent du contenu perceptif. On observe le même type de mouvement qu’à la planche qui précède (6 BM).

  • Planche 8 BM
    • Procédés : Le contexte du récit (A2/4) développe l’action dans un autre espace-temps, et ce à partir d’un objet qui va permettre que se déroule l’histoire (A2/1 et A2/2). L’interdépendance soignant/soigné (C/M1) est évoqué à deux reprises. Le contact avec le personnage du premier plan (E2) s’établit à partir de « la cravate » (E3) qui donne lieu à un déni de la réalité externe portant sur l’identité masculine du personnage. L’hésitation quant au rôle du personnage (A2/6) met en scène une accentuation de sa responsabilité : au départ, il s’agit d’une fonction de surveillance qui est ensuite réinterprétée dans un contexte où ce personnage devient indispensable (C/M1).

    • Problématique : La scène alterne entre une position passive et une position active. L’agressivité mobilisée en grande quantité engendre d’emblée une interprétation condensant réparation et étayage. Dénis de la réalité et de la castration portent sur l’identification du personnage central qui apparaît dans une toute-puissance narcissique. Ce contexte favorise à interpréter le contenu latent comme une scène de séduction homosexuelle (fantasme de pénétration). La combinaison de la scène sous forme active/passive me semble dévoiler un mécanisme d’identification à l’agresseur : la féminité renverrait à la position passive et subie (inacceptable) du sujet. Le « noeud » de cravate symbolisant la position virile et active (agi) donne crédit à l’importance du statut du personnage (« qui s’occupe des opérations »). A mon sens, l’agressivité, qui engendre la thématique de la réparation, n’est pas interprétable au sein d’une culpabilité oedipienne. Réparation et restauration narcissique s’anastomosent pour donner libre cours au système d’étayage.

  • Planche 10
    • Procédés : Le récit est réduit à la seule expression (C/P2) de gens qui s’aiment (C/N7). Le lien amoureux dénote à la fois la relation spéculaire mais aussi le lien d’étayage (C/M1). Un arrêt du discours (C/P1) n’amène pas d’autres éléments. L’accent reste mis sur l’éprouvé (C/N1) qui anime le lien.

    • Problématique : Le sujet n’entame pas de différenciation dans le lien : ni de génération ni quant au sexe des deux partenaires. La relation de couple renvoie à un rapproché tendre et libidinal qui donne lieu à la recherche de soutien et de l’identique (de l’éprouvé). La relation spéculaire, sous-tendue par une problématique narcissique, prend en compte la quête d’une image de soi idéale, passant par la négation de la différence. Si la relation d’étayage est aussi sollicitée, c’est qu’elle évacue la dimension sexuelle du rapproché.

  • Planche 11
    • Procédés : Face à l’absence de structuration du matériel, le sujet ressent la nécessité de s’étayer sur le clinicien (C/P5) après un temps de latence significatif (C/P1). L’entrée dans l’expression est synonyme d’une massivité des affects qui ne peuvent s’organiser en représentations stables (E9). La syntaxe de la phrase en est troublée (E17). Un silence (C/P1) permet une reprise du matériel manifeste avec un procédé d’éloignement qui témoigne de la volonté d’interpréter la planche (A2/3). A nouveau l’étayage sur le clinicien est souhaité et indiqué par une gestuelle (C/C1). L’objet sur lequel va s’appuyer le sujet véhicule des fantasmes de persécution (E14). Un autre arrêt du récit est suivi d’une association par consonance (E18). Un dernier silence (C/P1) est suivi par une remarque (B2/8) témoignant du besoin de se soustraire de l’anxiété suscitée par la planche.

    • Problématique : La planche suscite une angoisse massive. Le récit traduit un surinvestissement de fantasmes archaïques mis en évidence par des procédés de la série E (processus primaires). La désorganisation de la pensée et du discours (E17 et E18), des troubles majeurs liés à la relation d’objet (E14), ainsi que des perturbations liées à l’envahissement des fantasmes (E9) semblent témoigner de l’absence de structuration interne en l’absence d’indice perceptif fiable. Les procédés phobiques (série C/P) vont alors apparaître comme un moyen d’aménagements phobiques dans lesquels dominent l’évitement et la fuite contre l’angoisse. La sollicitation à régresser dans le monde prégénital que procure le matériel nous renvoie à l’évocation d’un monde dangereux et destructeur.

  • Planche 12 BG
    • Procédés : La nature et le marais vont se confondre (E13) par défaut de repères dans l’espace liés à des troubles de limites dedans/dehors. L’accrochage au contenu manifeste (C/F1) va renvoyer à l’absence de représentation humaine (C/P6). Cet aspect anxiogène favorise l’appartenance imaginaire de l’objet barque à un pêcheur (B1/2) même si l’association peut paraître relativement « naïve ». Un doute sur les capacités du sujet à percevoir et élaborer le matériel (C/N9) va renvoyer à nouveau à l’absence de l’élément eau étroitement associé à la barque. Comment l’objet barque alors se justifierait-il ? L’impression de rivière « asséchée » et alors référée à la barque « sèche » donnant une interprétation sensorielle quasi hallucinatoire de l’absence (E2 et E3). La barque qui reste là, sans eau (qui plus est sans support) est suivie et précédée dans le récit par deux silences (C/P1) qui vont à nouveau donner lieu à l’investissement immédiat d’éléments manifestes (C/F1). Un autre silence (C/P1) suivi d’une précaution verbale (A2/3) témoignent de la recherche d’une logique dans le lien renvoyant à la thématique de l’absence. Enfin, après un dernier soupir (C/P6), le sujet se jette dans la thématique de l’abandon.

    • Problématique : Le raccrochage au « connu » et au manifeste restent des tentatives de fuite et de déconflictualisation des représentations relatives à la problématique de perte. Les capacités élémentaires à différencier monde interne et monde externe sont mises à mal. L’absence de personnage est ensuite reconsidérée dans l’absence de support acqueux. Face à la rupture d’étayage, le sujet se trouve dans l’incapacité d’introduire une dimension objectale. On observe un mouvement quasi hallucinatoire qui va se mêler à une inversion/confusion contenu et contenant avec une recherche d’un lien « logique » mais arbitraire (« rivière asséchée » - « barque sèche »).

  • Planche 13 B
    • Procédés : L’évocation de l’appartenance à une famille témoigne de la nécessité d’étayage (et de contenant) face au contexte de la solitude (C/M1 et C/N6). Le détail (Dd) des pieds nus (A2/1 et A2/2) va donner lieu à une interprétation de la précarité de l’environnement dans lequel se situe l’enfant. Le délabrement de la maison (C/M2) occasionne un silence (C/P6) qui va s’ouvrir sur les éprouvés dépressifs du personnage (C/N1). D’un point de vue général, le récit reste peu investi (C/P2).

    • Problématique : La solitude est d’emblée reliée à une situation de précarité selon une dimension abandonnique et dépressive. La recherche de la relation maternelle est fortement sollicitée. L’absence et la vétusté du lieu d’habitation servent de support à la projection d’une difficulté à surmonter les affects dépressifs.

  • Planche 13 MF
    • Procédés : Les liens entre les partenaires restent anonymes durant toute la construction du récit (C/P3). Une précaution verbale (A2/3) est suivie par une description figée des faits (C/N8), l’interprétation étant rendue par le positionnement des partenaires (C/N4). La question du clinicien (C/P5) relance plusieurs hypothèses concernant le décès du personnage féminin (A2/6). Celui-ci est alors isolé du contexte interpersonnel (A2/16). L’hypothèse de « la mort naturelle » (A2/11) vient mettre un terme au déroulement d’un scénario agressif, qui plus est, au déroulement de l’expression auto-agressive.

    • Problématique : L’intégration des motions pulsionnelles agressives et libidinales est défaillante. Selon ce contexte le lien érotique pressenti entre les deux personnages (« dans leur chambre ») est aussitôt dénié, puisque le décours du récit fait émerger le thème de la perte du personnage féminin. C’est dans ce sens que tout lien entre l’homme et la femme est rompu ne permettant pas d’apporter des nuances à l’expression de la sexualité, de l’agressivité ou de la culpabilité dans un contexte interpersonnel. Dès lors, la mort est renvoyée à un processus auto-destructeur pour finalement être interprétée dans un contexte « naturel » qui se fonde sur la dénégation de fantasmes suicidaires et la tentative de refoulement des pulsions agressives.

  • Planche 19
    • Procédés : L’accrochage au contenu manifeste (C/F1) met l’accent sur le « climat sensoriel » de la description (C/N5). Une précaution verbale (A2/3) dénote de la capacité du sujet à interpréter la planche à partir de ses perceptions. Un changement de direction du récit (A2/14) est suivi d’un silence (C/P6) qui reprend le thème de l’Apocalypse annoncée à la Planche 11 (E10). Les représentations sous-jacentes au thème de la destruction sont aussitôt balayées (A2/11).

    • Problématique : L’évocation d’un contenant est immédiatement associé à un éprouvé de froideur (hiver, neige, cheminée noire) qui peut être interprété en référence à l’imago maternelle. Le paysage se précipite ensuite en un désastre chaotique où réapparaît le thème de la destruction. Ce type d’aménagement du récit nous permet d’évoquer les difficultés de séparation dedans/dehors. Les expériences positives sont très rapidement battues en brèche par l’évocation d’aspects négatifs de l’ordre de la destruction. L’accentuation du thème renvoie à des modalités de fonctionnement très archaïques.

  • Planche 16
    • Procédés : Le temps de latence important (C/P1) ne cède pas place à la construction d’un récit (C/P5 et C/N9). Des souhaits concernant ses projets futurs (C/N2) paraissent le seul accrochage à un monde pseudo-imaginaire.

    • Problématique : En l’absence de support figuratif, le sujet semble vouloir se rapprocher (et se raccrocher) à des personnages, supports étayant, de sa vie réelle et non imaginaire. On peut imaginer que la fin du récit se termine comme dans celle des contes « ils vécurent heureux ... ». Ce qui cède pourtant au bonheur reste l’image du mari mort, image quasi fantômatique qui entre en duel avec notre patient.