1- Les performances

Nous avons procédé à différents types de codage des réponses. Tout d’abord, nous avons comptabilisé le nombre de bonnes réponses. Toutefois, si ces données sont informatives sur l’évolution des performances, elles ne nous permettent pas d’accéder au degré d’erreur effectué par les sujets. Nous avons donc eu recours à un second type de codage, dans lequel nous avons relevé l’amplitude d’erreur totale en millimètres pour chaque sujet. Nous avons vu précédemment que l’écart variait de 2mm sur la longueur pour des figures successives. Selon les combinaisons, l’erreur pouvait donc être de 2, 4, 6 ou 8mm. Ainsi, la différence de longueur entre les figures A et E était de 8mm, de 4mm entre A et D , mais seulement de 2mm entre A et B, B et C, C et D, D et E. Nous n’avons pas effectué cette analyse pour la largeur. En effet, l’écart entre les figures était de 1 mm soit proportionnel à la longueur, excepté pour la figure E qui nécessitait un écart de 2mm pour conserver une aire identique aux autres figures. Toutefois, ce codage ne permet pas de connaître le type d’erreur. En effet, plusieurs cas sont possibles, les sujets peuvent avoir eu peu d’erreurs mais de grande amplitude ; peu d’erreurs avec des amplitudes faibles ; beaucoup d’erreurs mais avec des amplitudes faibles ou encore beaucoup d’erreurs avec une amplitude d’erreur élevée. Pour accéder à ce niveau d’analyse, nous avons comptabilisé le nombre d’erreurs de chaque type pour chaque sujet.