2-2-5 Discussion générale

L’absence d’interaction observée pour les erreurs de 4mm, s’explique par une amélioration globale des performances sur les épreuves, sans modification du rapport entre les groupes. Autrement dit, les erreurs de 4mm ont diminué pour tous les groupes de la même façon. Ce qui n’est pas le cas pour les erreurs de 2mm. En effet, l’amélioration est peu perceptible avec seulement une tendance. De plus, les trois groupes ne se distinguent pas sur ce type d’erreurs. Ils font tous autant d’erreurs les uns que les autres, alors que pour les erreurs de 4mm, un effet du groupe est observé avec plus d’erreurs pour les voyants que pour les aveugles tardifs et précoces. Pour les erreurs de 6mm et plus, les voyants sont très différents des aveugles, ces derniers étant semblables. Il est à noter également qu’un effet de l’épreuve est observé globalement, alors que l’étude des contrastes nous informe que seuls les voyants ont amélioré significativement leurs performances. Ceci dévoile ainsi une diminution spectaculaire des erreurs de 6mm chez les voyants. La non-amélioration des performances des aveugles peut être expliquée par un faible nombre d’erreurs de ce type dès la première épreuve. Les aveugles ont donc atteint un niveau de réussite élevé sur ces items avec peut-être l’apparition d’un effet plafond. Les performances sont par conséquent difficilement améliorables d’où une apparente stabilité des résultats. Cette explication est renforcée par la diminution de la variabilité interindividuelle des aveugles sur ce type d’erreurs, alors qu’elle est en progression pour les autres types (tableau XIX). Ces résultats expliquent également pourquoi l’amélioration des performances s’est traduite avec plus de précision sur le nombre de bonnes réponses que sur les amplitudes d’erreurs pour les aveugles. En effet, si un effet plafond est atteint pour le nombre d’erreurs de 6mm et plus, l’amplitude des erreurs ne pourra pas baisser. En revanche, le nombre de bonnes réponses pourra augmenter sur les autres items. D’ailleurs, pour des erreurs de plus faible amplitude (4mm), plus difficiles à éviter, la diminution des erreurs est présente. Cette amélioration disparaît lorsque les erreurs sont de faible amplitude (2mm). Dans ce cas, la difficulté est plus grande et les entraînements ne permettent pas de réduire de façon significative les erreurs. Notre hypothèse d’une amélioration des performances passant par les amplitudes d’erreurs les plus élevées est validée par ces résultats.

L’absence d’interaction observée pour les erreurs de 4mm, s’explique par une amélioration globale des performances sur les épreuves, sans modification du rapport entre les groupes. Autrement dit, les erreurs de 4mm ont diminué pour tous les groupes de la même façon. Ce qui n’est pas le cas pour les erreurs de 2mm. En effet, l’amélioration est peu perceptible avec seulement une tendance. De plus, les trois groupes ne se distinguent pas sur ce type d’erreurs. Ils font tous autant d’erreurs les uns que les autres, alors que pour les erreurs de 4mm, un effet du groupe est observé avec plus d’erreurs pour les voyants que pour les aveugles tardifs et précoces. Pour les erreurs de 6mm et plus, les voyants sont très différents des aveugles, ces derniers étant semblables. Il est à noter également qu’un effet de l’épreuve est observé globalement, alors que l’étude des contrastes nous informe que seuls les voyants ont amélioré significativement leurs performances. Ceci dévoile ainsi une diminution spectaculaire des erreurs de 6mm chez les voyants. La non-amélioration des performances des aveugles peut être expliquée par un faible nombre d’erreurs de ce type dès la première épreuve. Les aveugles ont donc atteint un niveau de réussite élevé sur ces items avec peut-être l’apparition d’un effet plafond. Les performances sont par conséquent difficilement améliorables d’où une apparente stabilité des résultats. Cette explication est renforcée par la diminution de la variabilité interindividuelle des aveugles sur ce type d’erreurs, alors qu’elle est en progression pour les autres types (tableau XIX). Ces résultats expliquent également pourquoi l’amélioration des performances s’est traduite avec plus de précision sur le nombre de bonnes réponses que sur les amplitudes d’erreurs pour les aveugles. En effet, si un effet plafond est atteint pour le nombre d’erreurs de 6mm et plus, l’amplitude des erreurs ne pourra pas baisser. En revanche, le nombre de bonnes réponses pourra augmenter sur les autres items. D’ailleurs, pour des erreurs de plus faible amplitude (4mm), plus difficiles à éviter, la diminution des erreurs est présente. Cette amélioration disparaît lorsque les erreurs sont de faibles amplitudes (2mm). Dans ce cas, la difficulté est plus grande et les entraînements ne permettent pas de réduire de façon significative les erreurs. Notre hypothèse d’une amélioration des performances passant par les amplitudes d’erreurs les plus élevées est validée par ces résultats.