• Groupe comme objet qui n'est pas neutre
• À s'approprier
• Instrument de socialisation
• Facteur de socialisation
• Comme langage commun
• Ultime filet de sécurité

C’est la symétrie de ces relations que j'ai essayé d'interroger théoriquement à partir du couple imitation/identification ; c'était pour essayer de nommer une difficulté à élaborer le moment paralysant l'activité de penser (interrogation sur le passage de la relation individuelle à la mise en place d’un dispositif groupal de prises en soins (A. Sagne, 1996).

En d'autres termes, il s'agissait d'aller vers une sorte de dédramatisation, à la fois du côté de la méthode et du côté de l'objet de recherche : essayez de comprendre le pourquoi de cette réverbération qui d'emblée indique une charge affective importante. Le passage alors d’une situation de face-à-face à une situation de groupe permettait un abord intermédiaire pour la construction de l'objet de recherche. Passage nécessaire pour alléger la charge affective liée à la focalisation du rapport frontal direct (intérêt de la démarche groupale dans le domaine heuristique). Le travail de D.E.A., avant tout centré sur la question méthodologique, a débouché sur un renversement de perspective : il ne s’agit plus de montrer les « avantages » à utiliser la médiation groupale avec des patients déments, mais d’interroger en quoi la problématique « démence » enrichit la question même du groupe et de la groupalité. Dans ce travail de conceptualisation, à la fois du côté de la généralisation (psychothérapie du sujet dément) et du côté la compréhension (résultat d’un travail psychique qui rend compte de la rencontre de deux psychés), la problématique transfert/contre-transfert semble constitutive du cas lui-même.