Analyse du nombre de bonnes réponses

L’analyse de variance sur le nombre moyen de bonnes réponses a révélé que l’interaction des facteurs polarité et participants était significative, F(1, 19) = 5.7, < .03. Précisément, comme illustré dans la figure 6.10, les participants sains ont commis plus d’erreurs dans le jugement de bordures lorsque les stimuli étaient positifs (5,1%) que lorsqu’ils étaient négatifs (2,9%) (voir aussi l’Expérience 4), F(1, 11) = 8.6, p < .02. En revanche, les patients n’ont pas commis un nombre d’erreurs significativement différent dans le jugement de bordures lorsque les stimuli étaient positifs (6,2%) et lorsqu’ils étaient négatifs (8,6%), F(1, 8) = 1.4, p > .27.

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Fig. 6.10 Nombre de bonnes réponses des patients schizophrènes et de leurs contrôles en fonction de la polarité des stimuli dans la condition d’évaluation implicite.

L’effet du facteur composante sociale était marginalement significatif. Les participants (contrôles et patients confondus) ont commis plus d’erreurs dans le jugement de bordures lorsque les stimuli n’étaient pas sociaux (6,12%) que lorsqu’ils l’étaient (4,9%), F(1, 19) = 4.2, p < .056. Précisément, l’effet de ce facteur était significatif chez le groupe de patients, F(1, 8) = 6.2, p < .04. Les patients ont commis plus d’erreurs lorsque les stimuli n’étaient pas sociaux (8,7%) que lorsqu’ils l’étaient (6,2%). En revanche, ce facteur n’était pas significatif chez les participants contrôles, F < 1. Notons que l’interaction des facteurs composante sociale et participant n’était pas significative, F(1, 19) = 2.3, p > .14.