Mesure des seuils de discrimination fréquentielle

Etude n°1

1. Description générale

Le protocole se terminait par la mesure proprement dite des seuils de discrimination fréquentielle (DLF) pour toutes les fréquences testées à 1/8 d’octave d’intervalle en seuil absolu de détection. Afin d’ éviter que les sujets ne basent leur appréciation avant tout sur des indices de sonie, deux précautions étaient prises conformément aux recommandations de McDermott et coll. (1998). D’une part, les stimulus étaient délivrés à une intensité procurant la même sensation de sonie que le son de référence, fixé dans le second test à un niveau de 30 SL. Pour les sons de fréquences différentes de celles testées lors des mesures d’isosonie, l’intensité était interpolée linéairement à partir des mesures d’isosonie faites sur les fréquences adjacentes supérieure et inférieure. D’autre part, afin que le sujet ne puisse exploiter d’éventuels indices de sonie générés au cours de la procédure par la modification des fréquences présentées, une randomisation de l’intensité des stimulus à +/-3 dB était également effectuée.

Pour familiariser le sujet avec la procédure de discrimination fréquentielle, un pré-test comportant une mesure des DLFs sur 4 ou 5 fréquences était effectué. Uniquement lors de ce pré-test, le sujet était informé de la justesse de ses réponses. Durant la procédure proprement dite, 3 mesures étaient effectuées pour chaque fréquence testée.