C - Troisième génération

Née dans les années 1950, elle veut réussir, pour prouver sa réelle intégration. Certains vont se diluer, se fondre dans la société française, et pratiquement disparaître de la vie arménienne. Cette génération connaît peu ou pas du tout la langue arménienne. D'après M. Hovanessian (1992), la présence de cette classe d'âge serait peu marquée et son impact local dans la vie associative relativement réduit.

Cependant, A. Boudjikanian-Keuroghlian (1994) précise que, dans les années 1975-1985, la différence culturelle minoritaire ou le "droit à la différence" sont revendiqués et mobilisent ces esprits.

M. Bardakdjian (1972) souligne que la troisième génération a déploré le manque de dialogue sur l'arménité avec les parents ; il lui a fallu sauter une génération et s'adresser aux grands-parents.