1. Le mode d'habitation.

L'échantillon, tout d'abord, montre qu'un grand nombre de propriétaires appartiennent aux classes aisées (nobles et bourgeois 43%) ou marchandes de la ville (29%). Quelques uns possèdent un immeuble en entier, comme Jean Terrasson, écuyer et secrétaire du Roi, domicilié rue Puits Gaillot, à deux pas de l'Hôtel de Ville ( 246 ). D'autres, plus modestes, n'en ont qu'une partie. Tel est le cas de Guillaume Guérin, un négociant de la rue de la Gerbe ou encore de Pierre Arnaud, un marchand de dorures, rue Buisson ( 247 ). Bien que moins nombreux, les artisans peuvent aussi devenir propriétaires (23%). Les mieux lotis semblent être les bouchers et les joailliers. A l'inverse, les ouvriers en soie et les chapeliers font figure de parents pauvres. Ils sont toutefois dépassés par les ouvriers non spécialisés et par les femmes seules qui n'accèdent qu'exceptionnellement à la propriété.

Ainsi, le monde des propriétaires, tel qu'il apparaît dans le corpus, est conforme à celui que plusieurs études historique ont mis à jour ( 248 ). Les catégories fortunées concentrent entre leurs mains une part importante du patrimoine immobilier ( 249 ). Le peuple des travailleurs et des artisans, au contraire, compose surtout un peuple de locataires, même si la location ne lui est pas réservée. De fait, nombreux sont les propriétaires qui disposent d’un logement où ils ne demeurent pas, préférant s'établir dans un appartement qui ne leur appartient pas ( 250 ).

On peut distinguer trois sortes de locataires : les premiers versent directement leur loyer au propriétaire. Les seconds sous-louent leur logement. Les troisièmes prennent la totalité d'une maison à bail et sous-louent les appartements. S'il est difficile de savoir à quelle catégorie de locataires appartiennent les personnes composant l'échantillon, il semble établi cependant que le plus grand nombre ressortit à la première catégorie. Plusieurs contrats de location joints aux procédures et quelques indications sur les termes échus permettent d'évaluer le loyer moyen.

Tableau 9. Le montant moyen des loyers.
Côté Saône. Etude de 84 cas

Description de l’appartement

Montant moyen du loyer par an

Une pièce unique

62 livres

Deux pièces (avec cuisine)

112 livres

Trois ou quatre pièces

270 livres
Côté presqu’île

Description de l’appartement

Montant moyen du loyer par an

Une pièce unique

82 livres

Deux pièces (avec cuisine)

135 livres

Trois ou quatre pièces

320 livres

Ces chiffres, il faut le souligner, ne possèdent qu'une valeur indicative : non seulement les calculs effectués portent sur un échantillon restreint (84 cas) mais encore le montant du loyer varie beaucoup selon les habitations. Dans la presqu'île, pour se loger, les locataires déboursent en moyenne 20% de plus que du côté de Fourvière. Au sein même de ces deux secteurs, les écarts entre les prix peuvent être importants. Rue Tramassac, Charles Grumel, jeune étudiant en droit, loue sa chambre 24 livres par an ( 251 ). A quelques pas de là, rue des Treize Cantons, Claudine Chevalier verse 80 livres pour la sienne ( 252 ). Entre les deux fleuves, la situation est analogue. La location d'un trois pièces/cuisine, place des Terreaux ou rue des Feuillants oscille entre 432 et 499 livres ( 253 ). Beaucoup plus qu'un appartement de même type situé quai Saint-Antoine (300 livres) ou rue de l'Hôpital (160 livres) ( 254 ). Les exemples sont nombreux et montrent que le montant des loyers fluctue en fonction de nombreux critères : la superficie du logement, le nombre de pièces, l'étage, la jouissance d'une cave ou d'un grenier, l'état et la qualité de la construction, la valeur, enfin, des maisons. Se distinguent de la sorte des secteurs « chers » - les Terreaux, Saint-Clair, Bellecour, les quais du Rhône, les abords de l'Hôtel de Ville - et des secteurs meilleur marché - Saint-Vincent, Saint-Paul, Saint-Georges, le quartier de l'Hôpital, Pierre-Scize - . Entre les deux, les maisons du centre ville définissent des îlots d'habitations qui se situent à un niveau intermédiaire. C'est pourquoi elles sont majoritairement laissées à l'artisanat et au petit commerce ( 255 ). Reste que le loyer est élevé à Lyon à la fin du siècle. Certaines catégories professionnelles fuient vers les rues ou vers les maisons aux locations moins chères. Les ouvriers en soie, par exemple, sont nombreux à peupler le Gourguillon ou la Grande-Côte, pour des raisons de luminosité, certes, mais aussi parce que les locations y sont moins onéreuses. L'échelle des loyers est un bon indicateur qui reflète la hiérarchie et le niveau des fortunes. Jeanne Clair, dévideuse en soie, loue 60 livres par an une chambre rue des Grosses Têtes, au troisième étage de la maison Bélignery( 256 ). Beaucoup plus aisé, Antoine Violet, maître en chirurgie, paie 800 livres un cinq pièces, rue Grenette ( 257 ). Une part importante de la stratification sociale transparaît dans le montant du loyer, y compris, bien sûr, quand le locataire tient son logement d'un autre locataire.

A partir des seules archives judiciaires, le nombre des sous-locataires est impossible à évaluer. Il semble cependant que leur proportion soit importante comme l'attestent les nombreux contrats de sous-location, déposés dans les archives notariales. Une première catégorie de sous-locataires paie son terme aux locataires principaux ( 258 ). Ces derniers, dont on évoque ailleurs le rôle dans la vie de l'immeuble, disposent du bail général d'une maison qu'ils louent, à leur gré, partiellement ou entièrement. Une majorité d'entre eux appartient au monde du négoce ou à celui de l'artisanat.

Tableau 10. Le profil des locataires principaux. Etude de 102 cas.

Professions

Nombres de mentions

Artisans

31

Professions libérales

7

Négociants Marchands

39

Bourgeois

19

Autres

4

Ce partage s'explique aisément : pendant longtemps, le locataire principal a été celui qui louait la boutique ou l'atelier du rez-de-chaussée. Cabaretiers, épiciers, charcutiers, charpentiers, boulangers....composaient alors la part la plus importante ( 259 ). A la fin du siècle, toutefois, une nouvelle distribution s'esquisse. Les bourgeois et les membres des professions libérales se font plus nombreux, à l'exemple de François-Pierre-Suzanne Brac, locataire principal de la maison Brossard, rue des Trois-Maries, entre 1771 et 1782, auquel O. Zeller a consacré une de ses études ( 260 ).

Une autre catégorie de sous-locataires occupe un logement qu’elle tient d’un locataire ( 261 ). Ce dernier, à la différence du locataire principal, dispose d'un seul local ou d'un appartement qu'il rétrocède, en partie, au plus offrant. Il s'agit d'une pratique courante à laquelle s'adonnent quantité de particuliers et dont les archives judiciaires portent témoignage. Jean Baptiste Gaillard, affaneur, sous-loue une pièce à trois compagnons maçons. Lui et sa femme logent dans une chambre voisine, séparée de la précédente par un simple galandage ( 262 ). La veuve Labourier sous-loue au sieur Lapierre, un marchand épicier, une boutique et « des appartements....dépendants de ceux qui lui ont été loués » par le propriétaire ( 263 ). Pour la veuve comme pour l'affaneur, l'intérêt est évident : les ressources de la sous-location doivent permettre d'améliorer l'ordinaire ou d'alléger le montant du logement. L'opération peut être rentable à condition, bien sûr, de renchérir le loyer du sous-locataire. Ainsi procède l'épouse de Claude François Buisson en sous-louant 84 livres une petite chambre dépendante de son trois pièces/cuisine qu'elle a loué 216 livres ( 264 ).

Si la location reste le procédé le plus usuel, il faut rappeler qu'une partie des Lyonnais est logée par l’employeur. C'est le cas notamment des domestiques, des serviteurs, des apprentis et des compagnons. Les premiers ont été étudiés par J.-P. Gutton ( 265 ). Dans son ouvrage, l'auteur souligne l'ambiguïté qui se cache derrière les mots. N'inclue-t-on pas parfois sous le terme de « domestique » des métiers aussi différents que ceux d'ouvrières en soie, tireuses de cordes, garçons de boutique, apprentis, servantes, valets ? ( 266 ) Quoi qu'il en soit, les nombreux domestiques qui vivent à Lyon - en 1791, une famille sur sept en emploie au moins un - demeurent sous le toit du maître. Seule, une infime minorité dispose d'un logement indépendant ( 267 ). Hébergés gratuitement, les domestiques n'occupent souvent qu'une petite pièce de dimension réduite. Benoîte Guillon, fille domestique de Claudine Chevalier, une bourgeoise, dort dans une « petite chambre pratiquée en retranchement de la cuisine » ( 268 ). La dénommée Commarmond, au service de Jean-Baptiste Dumas, ouvrier en soie, occupe une soupente au dessus de la souillarde ( 269 ). Plus chanceuses, Marie Bouillet et Marguerite Berrier disposent d'une chambre bien à elles dans laquelle l'employeur, un chirurgien, a installé une cheminée( 270 ). Ainsi, loin d'être identiques, les conditions de vie du peuple domestique varient-elles beaucoup. Pour une large part, elles dépendent du niveau social auquel appartient le maître.

Les apprentis et les compagnons demeurent, en règle générale, chez leur employeur. Un calcul effectué à partir de la liste des témoins montre que 76% des compagnons logent sous le toit du maître et qu'ils y reçoivent le couvert, à l'instar de Guillaume Delcan ou de Gaspard Duchêne. Le premier est compagnon fabricant de cartons. Il reçoit « ....100 livres d'appointement par an outre la nourriture, le blanchissage et le logement qui sont fournis »( 271 ). Le second a 19 ans et exerce comme compagnon coffretier. Il dispose de « ....12 livres par mois non compris sa nourriture donnée chez son maître chez lequel il loge » ( 272 ). A ces personnes qui disposent d'un logement chez un employeur, il convient d'ajouter les nombreuses femmes employées par les ouvriers en soie. Assujetties à un travail éprouvant, elles dorment bien souvent sur une soupente ou dans un coin de l'atelier, à proximité des apprentis ou du maître, ainsi qu'en témoignent certains documents d'archives : « ....dans le domicile du sieur Antoine Fournel, maître ouvrier en soie....(il y a) un appartement composé de deux pièces ayant vue sur cour. Dans la première desdites pièces se trouvent trois lits où couchent les mariés Fournel et la nommée Catherine Labayen ouvrière, belle-soeur dudit Fournel et la nommée Marie Giraud apprentie dévideuse, dans la deuxième chambre seulement séparée par un briquetage et une porte en vitre se trouvent trois métiers et un lit sur une soupente où couche Joseph Fournel âgé d'environ dix huit ans » ( 273 ). Même si les conditions de logement ne composent qu'un des aspects de l'existence quotidienne, elles sont particulièrement révélatrices du statut social des travailleurs.

Pour une frange de la population, nouvellement établie à Lyon ou ne comptant guère y rester, il existe d'autres logis, plus précaires encore : les garnis et les pensions. A vrai dire, on connaît assez mal ce type d'habitation et il est toujours difficile de tracer la frontière entre le garni, la pension, l'auberge et l'hôtel. Il semble toutefois que les auberges accueillent en priorité des personnes de passage qui s’installent pour une durée très limitée en logeant « à tant la nuit ». Les garnis, en revanche, abritent une population appelée à séjourner plus longtemps dans la cité. Le montant des loyers est d'ailleurs calculé au mois et se verse, au gré du logeur, en un, deux ou trois termes. En contrepartie, le preneur dispose d'une chambre meublée qui le protège du froid et ….du guet, toujours à l'affût des sans abri et des vagabonds. Si les pensions et les garnis sont nombreux à Lyon, il paraît impossible d'en dresser une liste complète. Les autorités elles-mêmes ont du mal à les recenser bien qu'elles commandent à chaque logeur « de mettre un écriteau sur la rue, à la porte de la maison où....(il demeure) comme aussi de se faire inscrire sur un registre »  ( 274 ). Les difficultés de comptage tiennent à ce que beaucoup de Lyonnais se font logeurs pour augmenter leurs revenus. Des artisans, des négociants, des charcutiers-traiteurs espèrent ainsi gagner quelque argent, à l'exemple des veuves Boiron et Fillion qui louent chacune une chambre garnie, la première, place des Jacobins, la seconde, rue Ecorcheboeuf ( 275 ). Ces logis sont disséminés dans la ville toute entière mais certaines artères en regroupent davantage. C'est le cas des rues Mercière, Saint-Jean, de la Bombarde - trois voies très passantes- ou encore des places des Jacobins et des Terreaux. Dans les secteurs plus populaires, se distinguent aussi les rues de l'Hôpital, Bourgchanin et des Herberies. Au nord de la presqu'île, la rue des Feuillants abrite des garnis plus coûteux, à l'image du quartier : la demoiselle Sainte Colombe qui y demeure en occupe un, moyennant 48 livres par mois ( 276 ). Bien qu'il existe une véritable hiérarchie entre ces établissements et que, parfois, des gens de qualité y séjournent, les lieux, cependant, ont mauvaise réputation. C'est qu'il y règne une promiscuité et une insécurité de tous les instants dont témoignent certaines procédures. Le garni tenu par Augustin Guigal forme une sorte de chambre commune où sont entreposés plusieurs lits. Les dénommés Jean Reybel, Fleury Lentier et Etienne Faure, trois habitués, s'y font détrousser en plein sommeil ( 277 ). Celui des époux Mangard ne semble pas être très sûr, lui non plus. Il est composé de deux chambres meublées, séparées l'une de l'autre par un simple galandage ajouré dans sa partie supérieure. Profitant de cette ouverture, un couple d'Italiens dépouille un client de l'établissement puis l'assassine à coups de couteau ( 278 ). La mauvaise réputation des garnis, bien sûr, est indissociable du profil sociologique de la clientèle. L'examen de 87 cas recensés dans les archives judiciaires permet d'entrevoir la composition sociale de ces logis.

Tableau 11. La composition sociologique des garnis. Etude de 87 cas

Professions non spécialisées

24

Professions féminines

12

Artisans

16

Professions libérales, Artistes

10

Catégories supérieures

14

Chômeurs déclarés

11

Total

87 dont 67 nés hors de Lyon

Une majorité de personnes logées en garnis est étrangère à la ville. 40% d'entre elles viennent de provinces proches telles que le Lyonnais, le Beaujolais ou le Dauphiné. Les autres arrivent de régions fort différentes, comme le Languedoc, la Provence, la Bourgogne voire de l’étranger. Si une proportion non négligeable (14%) est composée de femmes exerçant une activité professionnelle déclassée (les lingères) ou mieux reconnue (les brodeuses, les couturières), les plus nombreux sont les hommes dont l'âge moyen tourne autour de 27 ans. Il peut s'agir de migrants en quête d'un emploi. Ce peut être aussi des travailleurs saisonniers, attirés par les travaux d'embellissement de la ville ou encore des mariniers, de passage à Lyon. La présence du monde de l'artisanat, en revanche, reste plus discrète. C'est que les apprentis et les compagnons sont communément pris en charge par leur maître et disposent d'un véritable foyer.

En somme, si l'on veut résumer, deux traits principaux caractérisent les personnes qui séjournent en garni : la mobilité et la précarité économique ( 279 ). Tel est le cas, entre autres exemples, de la veuve Pugnière, comédienne sans emploi, criblée de dettes et proche de l'indigence ( 280 ). Hormis quelques individualités venues à Lyon pour y régler une affaire, le reste des occupants forme une sorte de prolétariat flottant, sans réserves ni liquidités suffisantes pour prendre à bail un appartement ( 281 ). Leur présence dérange et inquiète le Consulat. Des ordonnances interdisent aux logeurs d'abriter les étrangers s'ils ne sont pas munis d'une autorisation de séjour en bonne et due forme ( 282 ). Ces mesures visent à surveiller étroitement les mouvements d'une population jugée douteuse dont on craint les débordements. Reste que ces garnis sont des logements incommodes qui empêchent l'éclosion de toute vie familiale. A Lyon comme dans les autres villes de France, la ségrégation sociale passe par la diversité des statuts et des conditions de logement.

Notes
246.

() Arch. dép. Rhône, BP 3454, 27 février 1779.

247.

() Arch. dép. Rhône, B P 3513, 18 janvier 1787.

248.

() Selon Cottin (B.), op. cit., T. I, p. 35 et suivantes, sur 604 demandes de construction étalées entre 1703 et 1777, 257 (42,5%) émanent de nobles, de bourgeois ou de marchands.

249.

() Les nobles sont ceux qui ont la part la plus étendue dans la propriété des immeubles : 200 familles nobles se partagent plus du quart de la valeur du patrimoine immobilier lyonnais. Garden (M.), op. cit., p. 393.

250.

() Une enquête menée à partir de la contribution foncière de 1791 et concernant l’ensemble des propriétaires des sections de l’Hôtel-Commun, de la Fédération, de l’Hôtel-Dieu, du Nord-Ouest, du Nord-Est et de la Halle aux blés, autrement dit de la totalité de la presqu’île à l’époque révolutionnaire, montre qu’un propriétaire seulement sur 3 déclare demeurer chez lui. Ce phénomène s’observe également dans la capitale. Cf. Pardailhé-Galabrun (A.), La naissance de l’intime : 3000 foyers parisiens. XVIIème-XVIIIème siècles, P.U.F., 1988, 523 pages, particulièrement la préface de P. Chaunu dans laquelle l’historien pose la question : « Habiter chez soi serait-il vulgaire ? ».

251.

() Arch. dép. Rhône, BP 3536, 28 juillet 1790.

252.

() Arch. dép. Rhône, BP 3425, 8 mars 1776.

253.

() Arch. dép. Rhône, BP 3534, 15 janvier 1790.

254.

() Arch. dép. Rhône, BP 3431, 23 octobre 1776 et 3482, 17 août 1782.

255.

() Garden (M.), op. cit., p. 24.

256.

() Arch. dép. Rhône, BP 3463, 3 avril 1780.

257.

() Arch. dép. Rhône, BP 3447, 16 avril 1778.

258.

() Zeller (O.), « A l’enseigne du chameau, Manières d’habiter, manières de gérer à Lyon au XVIIIème siècle », op. cit., pp. 26-54.

259.

() Même constatation à Paris Cf. Roche (D.), Le peuple de Paris, op. cit., p. 108.

260.

() Zeller (O.), « Un mode d’habiter à Lyon au XVIIIème siècle. La pratique de la location principale », art. cit., pp. 36-60.

261.

() En principe, cette pratique est interdite : ainsi l’attestent de nombreux baux de location qui stipulent que le locataire s’engage à ne pas louer ou rétrocéder son appartement.

262.

() Arch. dép. Rhône, BP 3475, 5 novembre 1781.

263.

() Arch. dép. Rhône, BP 3477, 3 janvier 1782.

264.

() Arch. dép. Rhône, BP 3494, 2 juillet 1784.

265.

() Gutton (J.-P.), Domestiques et serviteurs dans la France de l’Ancien Régime, Aubier Montaigne, 1981, 252 pages.

266.

() Ibid. p.69-72

267.

() Voir première partie, chapitre 2, pp. 183-184.

268.

() Arch. dép. Rhône, BP 3501, 23 juillet 1785.

269.

() Arch. dép. Rône, BP 3492, 2 mars 1784.

270.

() Arch. dép. Rhône, BP 3428, 6 mai 1776.

271.

() Arch. dép. Rhône, BP 3479, 25 mars 1782.

272.

() Arch. dép. Rhône, BP 3454, 24 mars 1779.

273.

() Arch. dép. Rhône, BP 3533, 28 novembre 1789.

274.

() Arch. comm. Lyon, FF 09, Ordonnance du 30 novembre 1780.

275.

() Arch. dép. Rhône, BP 3436, 23 janvier 1777 et BP 3479, 3 octobre 1782.

276.

() Arch. dép. Rhône, BP 3455, 26 mai 1779.

277.

() Arch. dép. Rhône, BP 3536 3, 12 juillet 1790.

278.

() Arch. dép. Rhône, 11G 301, 23 novembre 1776.

279.

() Même remarque à Paris, cf. Roche (D.) (sld), La ville promise. Mobilité et accueil à Paris (fin XVIIème-début XIXème), Fayard, 2000, 438 pages, p. 200.

280.

() Arch. dép. Rhône, BP 3533, 26 février 1779.

281.

() Ce manque de réserves et de liquidités n’empêche pas certains logeurs de pratiquer parfois des prix prohibitifs : « A Lyon, écrit en 1763 un voyageur anglais T.G. Smolett in Travels through France and Italy, Centaur press, 1923, XVI-430 pages, p. 124, je fus orienté vers un hôtel garni ; il se trouva plein….on me conduisit à un appartement composé de trois misérables pièces pour lesquelles les gens demandèrent 12 livres par jour ; pour le déjeuner et le souper, ils en demandèrent 32 sans compter 3 livres pour mon serviteur…. ».

282.

() Ordonnance du 30 novembre 1780, article XVII : « Défendons à tous les hôteliers, cabaretiers, aubergistes, gens tenant chambres garnies et autres, de recevoir, loger, coucher ni nourrir aucuns forains, ni étrangers, qu'ils ne leur remettent les bulletins d'entrée des commis des portes et des chaînes par où ils sont entrés, lesquels bulletins desdits hôteliers....seront tenus de porter incessamment dans une des boîtes servant auxdites déclarations ou entre les mains du Fourrier de la ville » Arch. comm. Lyon, FF 09, Ordonnance du 30 novembre 1780, article XVII.