1. Les espaces d’affrontement.

Entre voisins, les querelles sont quotidiennes et attestées dans tous les secteurs de la ville. Leur répartition géographique cependant se présente de façon bien différente selon les quartiers 1389 .

Tableau 57. Répartition géographique des conflits de voisinage. La presqu'île. Etude de 599 cas

Nom des Quartiers

Nombre de conflits

%

Nom des quartiers

Nombre de conflits

%

La Pêcherie

54

7%

Rue de l'Hôpital

28

3%

Les Terreaux

44

6%

Port du Temple

24

3%

Le Griffon

43

6%

Place Confort

23

3%

Saint-Nizier

43

6%

La Croisette

22

3%

Rue Neuve

41

5%

Louis-le Grand

20

2%

Rue Tupin

38

5%

Rue Thomassin

19

2%

Saint-Vincent

37

5%

R. Bellecordière

19

2%

Place St-Pierre

34

4%

Bon-Rencontre

18

2%

Le Plat d'argent

33

4%

R. Buisson

17

2%

Le Plâtre

32

4%

La Grande-Côte

10

1%
Tableau 58. Répartition géographique des conflits de voisinage. La rive droite de la Saône. Etude de 127 cas

Nom des quartiers

Nombre de conflits

%

Nom des quartiers

Nombre de conflits

%

Le Change

22

3%

Porte-froc

18

2%

Place Neuve

21

2%

Port Saint-Paul

11

1%

Saint-Georges

20

2%

Pierre-Scize

11

1%

La Juiverie

19

2%

Le Gourguillon

5

0,6%

Si la presqu’île est la zone la pluis peuplée de la ville, en totalisant 85% des conflits entre voisins, elle apparaît aussi comme étant la zone la plus agitée de la cité. Les quartiers les plus turbulents se situent au nord de la ville, à proximité de la boucherie des Terreaux, dans les secteurs de la Pêcherie, de la Place Saint-Pierre, de Saint-Vincent ou du Griffon en pleine construction. Sont également agitées les zones situées aux alentours de l'église Saint-Nizier, les quartiers du Plâtre, de la rue Tupin ou, plus près de Bellecour, ceux de la Place Confort, du Port du Temple, du Plat-d'argent et de l'Hôpital. En comparaison, la rive droite de la Saône paraît nettement moins troublée et n'abrite que 15% des querelles de voisinage. Sans doute parce que cette partie de la ville ne constitue plus le centre des affaires qu'elle était au temps de la Renaissance ( 1390 ). A côté de secteurs calmes, comme celui de Portefroc à deux pas de la cathédrale ou du Port Saint-Paul, voisinent cependant des quartiers beaucoup plus remuants : c'est le cas notamment de la Juiverie, du Change ou de Saint-Georges.

Les abords des deux fleuves sont également sujets à une effervescence particulière et les quartiers qui les longent - la Pêcherie, le Change, la Place Neuve, le Port du Temple, la Rue de l'Hôpital, le Bon-Rencontre - particulièrement remuants. Ne recèlent-ils pas à eux seuls près du quart des conflits de voisinage ? La Saône regorge de bateaux, de bacs, de plattes et de bachuts, tous affectés à des fonctions spécifiques ( 1391 ). Ses abords immédiats sont envahis par les entrepôts, les boutiques ou les viviers regroupés dans les quartiers Saint-Vincent et de la Pêcherie. On y croise des crocheteurs, des revendeurs, des badauds ou des blanchisseuses occupées à battre le linge. Une ambiance particulière règne le long des berges où se mêlent marchandages, rixes, vols et trafics illicites. J. Barmont est rossé sur le quai de la Douane par deux domestiques qui veulent décharger, contre son gré, ses ballots de chanvre ( 1392 ). Benoît Nanta et Etienne Perrachon, deux voituriers, échangent de violents coups de bâton à proximité du port de l'Abondance ( 1393 ). Un dénommé Rochefort, crocheteur, frappe à mort un affaneur rival sur le port du Temple ( 1394 ). Du côté du Rhône, la situation semble à peine plus favorable. F. Manessy, compagnon teinturier en soie, reçoit un violent soufflet tandis qu'il lave des soies au devant du Collège des Oratoriens ( 1395 ). Marin Guillet, marchand de bois, est assailli sur son bateau amarré quai de Retz ( 1396 ). Un colporteur agresse Joseph Mercier, marchand de mousseline, sur les quais du Rhône « pour s'emparer de l'argent qu'il portait » ( 1397 ). Le fleuve génère une certaine violence, en liaison sans doute avec le rôle important qu'il joue à l'époque moderne dans l'économie de la ville ( 1398 ). En résulte une sociabilité agressive comparable à bien des égards - mais à un degré moindre cependant - à celle qui se déploie sur les bords de la Saône.

Au sein des différentes zones urbaines, de sérieuses nuances existent. Aux Terreaux, par exemple, la place des Carmes est la plus turbulente; à la Pêcherie, ce sont les rues du Bessard et Saint-Marcel; vers les Jacobins, les rues Mercière, Confort et Bourchanin. Comment expliquer ce surcroît d'agitation, perceptible dans plusieurs secteurs de la ville ? Pourquoi certains îlots d'habitation concentrent-ils plus de violents qu'ailleurs ? La misère et la précarité économique seraient-elles seules en cause dans ces débordements ? En fait, plus que la pauvreté des habitants, il semblerait que ce soit le manque d'espace qui soit, au premier chef, responsable des tensions urbaines. En témoignent les indications fournies par les contributions foncière et mobilière : si l'on examine les quartiers de la ville où la coexistence entre voisins s'avère être la plus difficile, on remarque qu'ils se caractérisent tous par une forte concentration humaine et par une exiguïté évidente des immeubles. Par suite de la qualité des sources, l'analyse a été limitée aux quatre quartiers les plus turbulents : ceux du Plâtre, de la Rue Neuve, de la Place Saint-Pierre et de la Pêcherie ( 1399 ).

Tableau 59.
 
Le Plâtre

Rue Neuve

Place Saint-Pierre

La Pêcherie
Nombre moyen de foyers fiscaux par maison
10,4

8,9

8

8,4
Surface moyenne par maison
292 m²

209 m²

228 m²

221 m²
Nombre moyen d'étages par maison
4,1

3,9

3,7

3,6
Montant moyen du loyer par foyer
181 livres

163 livres.

173 livres.

77 livres.

Le contraste avec le quartier « aristocratique » de la place Louis-le-Grand est manifeste :

Tableau 60.

Nombre moyen de foyers fiscaux par maison

Surface moyenne par maison

Nombre moyen
d'étages par maison

Montant moyen du loyer par foyer

9,1

749 m²

2,6

226 livres

Si la surpopulation des immeubles et l'étroitesse des bâtiments favorisent les conflits de voisinage, c'est parce qu'elles impliquent une façon particulière d'accaparer l'espace et de se conduire ( 1400 ). L'omniprésence du voisinage pèse sur la communauté et c'est pourquoi les zones les plus turbulentes sont aussi celles où le degré d'entassement est le plus fort.

Cette analyse se vérifie non seulement à l'échelon du quartier mais aussi à l'échelon de la rue. C'est ce que confirme l'examen de la zone la plus troublée de la cité, celle de la rue de la Poulaillerie, située au coeur de la presqu'île, à proximité de l'église Saint-Nizier : les immeubles qui la bordent n'abritent pas moins de 45 conflits de voisinage portés en justice entre 1776 et 1790. La connaissance approfondie des bâtiments et des populations qui les occupent permet de mieux appréhender le phénomène. Elle est rendue possible grâce aux indications fournies par les contributions foncière et mobilière de 1791.

Tableau 61. La rue de la Poulaillerie

Valeur des maisons

Surface au sol

Superficie des cours

Nombre moyen d'étages

Valeur déclarée des loyers
Nombre moyen de foyers fiscaux

3096 livres

121 m²

28m2

4,1

124 livres

8,3

Plusieurs informations se dégagent de ce tableau.

En premier lieu, la rue de la Poulaillerie et les immeubles qui la longent définissent un îlot d'habitations dont la valeur est légèrement supérieure à celle des maisons de la ville. Avec un produit brut égal à 3096 livres (contre 2750 livres pour l'ensemble de la cité), elle se situe à un niveau moyen, très au delà des quartiers pauvres comme le sont celui de la Pêcherie ou du Gourguillon par exemple. Naturellement, au sein de cette rue, des différences importantes existent et quelques maisons cossues cohabitent avec des constructions beaucoup plus médiocres : sur la trentaine de maisons qu'abrite la chaussée, 8 ont un produit brut inférieur à 1500 livres mais 5 dépassent les 5000 livres. A l'image de nombreux secteurs de la ville, la rue de la Poulaillerie constitue ainsi une zone d'habitations contrastées, à égale distance des quartiers les plus riches et des quartiers misérables.

Cette opposition se retrouve lorsque l'on examine la valeur déclarée des loyers telle qu'elle figure dans la contribution mobilière. Si le loyer moyen des résidents s'élève à 124 livres, 42% d'entre eux payent moins de 80 livres mais 11% déboursent plus de 200 livres. Se profile à travers ces chiffres une certaine cohabitation sociale, perceptible à l'échelon de la rue mais parfois aussi à l'intérieur même des immeubles. Dans la maison numérotée 116 par exemple, l'éventail des loyers oscille entre 800 livres et 40 livres, 3 foyers payant 400 livres ou davantage, 2 autres s'acquittant d'un montant de 100 livres, les 3 derniers d'une somme inférieure à 100 livres.

Les indications de surface et d'élévation des immeubles composent deux autres facteurs permettant d'apprécier les constructions. La surface au sol est très faible (1008 pieds carrés, soit 120 m2 environ) et 20% seulement des bâtiments dépassent 1500 pieds carrés. Ce manque d'espace se traduit également par l'existence de cours aux proportions réduites (233 pieds carrés, 27m2) qui renforce encore l'impression d'exiguïté. A cette étroitesse du bâti et des cours s'ajoute aussi la hauteur des façades. Les immeubles de la rue de la Poulaillerie ont en moyenne 4,1 étages mais 38% d'entre eux atteignent ou dépassent les 5 étages. On retrouve ici les estimations de M. Garden concernant l'élévation des maisons du centre ville.

Reste le taux d'occupation des immeubles. Les registres de la contribution mobilière permettent de comptabiliser le nombre de foyers fiscaux et de mesurer ainsi la concentration humaine moyenne par immeuble. La rue de la Poulaillerie totalise 242 contribuables répartis dans 29 maisons différentes, soit un chiffre moyen qui s'élève à 8,3 par immeuble. Ce chiffre traduit bien le degré d'entassement humain et le congestionnement des quartiers du centre. Plus de 8 foyers fiscaux par maison; entre 30 et 40 personnes par immeuble, parfois davantage; de 8 à 10 individus par étage; ainsi se présentent les habitations de la rue Poulaillerie. La superficie au sol, médiocre, explique la hauteur des façades. Elle contribue aussi à une forte densité humaine qu'aggravent encore les boutiques du rez-de-chaussée ou les ateliers des artisans installés dans les étages.

En définitive, le cas de la rue de la Poulaillerie montre combien l'entassement des hommes, l'étroitesse du bâti, l'absence de place peuvent menacer lourdement la communauté de voisinage et ébranler sa cohésion. Les locataires des maisons de la rue de la Poulaillerie ne se caractérisent pas par une pauvreté particulière et les immeubles qu'ils occupent, sans être luxueux, ne transpirent pas non plus la misère. Plus que la précarité économique c'est donc le manque d'espace qui engendre et explique leur comportement agressif. De fait, comment pourraient-ils vivre à l'abri des tensions quotidiennes lorsque la présence des autres s'impose de façon aussi insistante ? Il faudra attendre le siècle suivant pour que des travaux d'urbanisme de grande ampleur et une nouvelle manière d'habiter modifie en profondeur la sociabilité des immeubles.

Si l’on examine plus précisément les lieux où se concentre la violence entre voisins, on constate qu’elle se déploie autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des maisons, ce qui dénote une grande mobilité des populations. Le déroulement d’une journée ordinaire, en effet, apparaît rien moins que statique et confinée. Tout pousse au contraire les Lyonnais à quitter leur domicile plusieurs fois par jour pour y revenir – durablement cette fois – lorsque la nuit est tombée. Les corvées d’eau, de bois ou de charbon, les courses chez les boutiquiers, les visites entre locataires, la messe dominicale, le détour par le cimetière, le rendez-vous d’affaire, la promenade le long des quais, le nettoyage du linge familial….autant de circonstances qui obligent à sillonner le quartier et à multiplier les sorties. En sens inverse, quand l’activité professionnelle s’exerce à domicile et oblige l’individu à rester chez lui, ce sont les autres qui viennent à lui, qu’il s’agisse d’un voisin, d’un client, d’une relation de métier ou d’un commis de magasin (un rondier) chargé de surveiller l’ouvrage des ouvriers en soie. Dans cette société du « va-et-vient », les travailleurs ne sont pas encore rivés à leur poste de travail. Les espaces du labeur restent soumis à l’emprise extérieure tandis que maîtres, compagnons ou apprentis quittent fréquemment leur tâche pour aller boire au cabaret voisin. Non, bien sûr, que la journée de travail ne soit pas harassante ou démesurément longue : on y consacre de 10 à 13 heures par jour et jusqu’à 16 heures lorsque les commandes affluent. Rares, cependant, sont ceux qui négligent de faire une petite pause. Pierre Recoulle, maître tondeur en draps, le sait bien qui reproche à ses employés leur propension à boire alors qu’il est pressé par l’ouvrage( 1401 ). Cette liberté de mouvement, les femmes la partagent, elles aussi. Leur terrain de prédilection, certes, demeurent le foyer domestique et s’étend plutôt à l’intérieur des maisons. Pour autant, elle fréquentent assidûment la rue, le bateau-lavoir, la place publique ou l’église, pour ne rien dire des espaces collectifs de l’immeuble, c’est-à-dire la cour, l’escalier ou le grenier commun ( 1402 ). Les pérégrinations journalières des Lyonnais renvoient à un certain mode d’organisation et d’occupation de l’espace. Les boutiquiers disposent du pavé come ils l’entendent, les revendeurs exposent leurs marchandises et chacun se répand sur la chaussée. L’existence se construit ainsi, avec ou contre ces débordements et cette absence d’intimité. De la confusion des espaces et du mélange des fonctions naissent des relations de voisinage intenses, entrecoupées de périodes de fureur au cours desquelles la brutalité s’affiche sans complexe.

L’examen des lieux d’affrontement montre aussi que la violence entre voisins se concentre autour de quelques lieux principaux aisément repèrables. Elle se déploie là où se diffuse la parole et l’information, là où circule l’argent et où s’édifie la vie familiale, là, enfin, où l’on se divertit. Aucun de ces lieux ne compose un cadre géographique strictement circonscrit. Au contraire. Beaucoup se confondent ou s’interpénètrent. Certains – la rue, le cabaret, l’atelier, le foyer domestique pour ne citer qu’eux – sont polyvalents et cumulent plusieurs fonctions à la fois. D’où des affrontement individuels plus souvent répétés ici qu’ailleurs.

Banale, la violence entre voisins se traduit par des bagarres dont la fréquence varie aussi selon les heures et les jours de la semaine.

Notes
1389.

() Cf. Zeller (O.), « Géographie des troubles et découpage urbain à Lyon (XVIème-XVIIIème siècles), Actes du 114eme Congrés des sociétés savantes, Section d’histoire moderne et contemporaine, Paris, 1989, pp. 43-53.

1390.

() Cf première partie, chapitre 2 .

1391.

() Les bacs ou radeaux assurent la liaison entre les deux rives de la Saône, les plattes ou bateaux-lavoirs servent à nettoyer le linge de ménage Quant aux bachuts on y vend du poisson.

1392.

() Arch. dép. Rhône, BP 3464, 18 mai 1780.

1393.

() Arch. dép. Rhône, BP 3473, 14 août 1781.

1394.

() Arch. dép. Rhône, BP 3531, 21 septembre 1789.

1395.

() Arch. dép. Rhône, BP 3509, 25 juillet 1786.

1396.

() Arch. dép. Rhône, BP 3462, 17 février 1780.

1397.

() Arch. dép. Rhône, BP 3475, 31 décembre 1781.

1398.

() A l'époque moderne en effet, on navigue beaucoup sur le Rhône malgré le danger qu'il y a de s'embarquer par mauvais temps. De nombreux voyageurs gagnent le midi par le coche d'eau et les spécialités de la cité lyonnaise - les soieries, le travail du cuir, les bottes de chanvre - descendent à la foire de Beaucaire. A la remonte, les vins du Languedoc, le savon de Marseille, l'huile de Provence ou le sel marin sont acheminés jusqu'à Lyon. En amont de la ville, le Rhône apporte les produits du Bugey ou du Jura, le bois notamment nécessaire au chauffage et à la construction des métiers à tisser ou des navires. Outre le trafic de marchandises, le fleuve accueille aussi des bateaux fixes destinés aux teinturiers ou des moulins hydrauliques animés par le courant. Au total, le Rhône constitue une zone d'intense activité que traduit bien la construction des quais sur la rive droite du fleuve. La réalisation des projets de Morand et de Perrache illustre également la part croissante prise par le fleuve dans le développement de la cité.

1399.

() Quelques remarques s'imposent. Les superficies indiquées ici sont celles de la propriété mesurée au sol, cour et jardin compris. D'autre part, le nombre moyen de foyers fiscaux est calculé à partir des cotes mobilières, chaque contribuable correspondant, sauf exception, à ce que l'on nommerait aujourd’hui un « chef de famille ». Le degré d'occupation des immeubles varie selon les quartiers : le quartier du Plâtre réunt environ 45 personnes par maison, celui de la rue Neuve plus de 39, celui de la Place Saint-Pierre 35 et celui de la Pêcherie 37. A l'intérieur de chaque secteur, il existe aussi de sérieuses nuances : dans le quartier dit de « la rue Neuve », par exemple, sis entre le Port des Jésuites à l'est et la rue Sirène à l'ouest, les 35 maisons de la rue Gentil abritent 341 contribuables, soit une quarantaine de personnes par immeuble. A quelque distance de là, les demeures de la rue Sirène, en contiennent moins d'une trentaine. Dans le quartier du Plâtre, le degré d'occupation par immeuble est beaucoup plus élevé : la rue Pizay regroupe par exemple 274 contribuables dans 19 immeubles, ce qui correspond à plus de 60 individus par maison. Plus miséreuse, la rue Henry concentre dans chaque propriété une quarantaine de personnes « seulement », mais sur une superficie au sol 4 fois plus petite.

1400.

() Voir troisième partie, chapitre 1, C.

1401.

() Arch. Dép. Rhône, BP 3458, 20 septembre 1779.

1402.

() Voir deuxième partie, chapitre 1.