b) Les phénomènes de transcription
La transcription de certains archi-graphèmes pose certains problèmes en arabe. En effet, leur transcription est régie par des règles spécifiques qui dépendent de leur contexte immédiat dans le mot.
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Transcription de la HAMZA : La hamza prend diverses formes selon sa position, sa voyellation et la voyellation de la consonne qui la précède.
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- En début de mot, ce sera toujours un “أ”. Si la voyelle est une kasra /i/, la hamza se placera sous le Alif : “إ”, sinon au-dessus : “إِبراهيم” / “أَين” / “أُذن”.
- A la fin d’un mot, le support dépend de la voyelle qui la précède. Ce sera “أ” si cette voyelle est une fatha /a/, “ئ” si c’est une kasra /i/, “ؤ” si c’est une
d
amma /u/ et “ء” (aucun support) si c’est un soukoun /Ø voyelle/ porté par une consonne ou une lettre de prolongation : “التبوُّءُ” / “يبدَأ” / “يجرُؤ” / “برِئ” / “ماء” / “مرْء” / “هدوء”
- Au milieu d’un mot, les règles sont plus complexes. Il faut tenir compte de la voyelle (brève ou longue) qui la précède et de celle portée par la hamza. Les voyelles suivent l’ordre de priorité suivant : i > u > a > soukoun. La hamza aura comme support la lettre correspondant à la voyelle qui l’emporte, sauf si elle est précédée de “َا” et porte une fatha elle n'aura pas de support : “مسَائِل” / “سُئِل” / “سُؤَال” / “مسْؤُول” / “مسْأَلة” / “تسَاؤُل” / “تسَاءَل”.
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Transcription du 'Alif Mamdûda' : Quand deux 'Alif' se suivent (أا ou أأ), on écrit le 2ème sur le 1er et la hamza disparaît. C'est le 'Alif Mamdûda' (ألف ممدودة) : (آ).