IX.1. Un primaire reconnu par l’Université.

A la Libération, Lucien Gachon retrouve l’Ecole Normale. Il poursuit sous toutes ses formes son travail, à commencer par l’écriture qui lui cause de bien des tourments. Il est accablé quand l’éditeur Flammarion lui annonce que son roman Henri Gouttebel instituteur n’a pas été retenu 160. En guise de consolation, il apprend que Gallimard se montre intéressé par son ouvrage‘, l’Auvergne et le Velay’ 161.

En janvier 1948, il est nommé assistant à la faculté de Besançon. La perspective de quitter sa terre auvergnate et les siens ne l’enchante guère; toutefois, il sait ce passage obligé dans son ascension universitaire. Les voyages sont exténuants, ne font qu’aiguiser des nerfs qu’il a toujours eus sous tension. Lorsque, à la rentrée 1949, il devine qu’il ne sera pas nommé à la faculté de Clermont-Ferrand, il subodore l’origine des rancoeurs qu’il n’a pas manqué de susciter dans le camp laïc. 162 De la sorte, il paie une certaine indépendance d’esprit, qui l’a amené à s’aventurer sur des terrains minés par les passions et les intérêts, comme en témoigne la polémique autour d’un article publié dans la revue Esprit . Au début de l’année 1949, à la demande d’Emmanuel Mounier, rencontré pendant la guerre, il avait rédigé un texte prenant position pour une laïcité plus ouverte. Il s’était attiré, aussitôt après, les foudres du syndicat des instituteurs et du mouvement laïc auvergnat. 163 Il vit très mal cet affrontement, dénonce le détournement et les coupures faites à ses propos. Lucien Gachon n’a jamais cessé d’exprimer son attachement à une laïcité fer de lance de l’anticléricalisme sans pourfendre, aucunement, le sentiment chrétien 164. Depuis 1938, l’ancien instituteur se rapproche des milieux catholiques et d’une “solution chrétienne” pour l’avenir des sociétés modernes. Bien des années plus tard, en 1976, il s’en explique encore à Jean Bastaire : - il est ‘“laïque autant qu’on peut l’être aujourd’hui, mais anti-laïciste, “anti-sectaire”, et pour cela “opposé à la séparation complète de l’Eglise et de l’Etat” qui devraient au contraire “s’épauler sans se déborder mutuellement.”’. En cela, il s’oppose à ceux qui réclament le monopole scolaire, au risque ‘“de voir naître un Etat théocratique comme la Russie léniniste.”’ 165

A la Libération, la législation établie sous Vichy est abrogée. Le Maréchal a été la figure de proue d’une mission évangélisatrice destinée à rendre l’école à Dieu. Les Evêques auraient alors convenu que l’origine des malheurs de la France trouvait, en partie racine au fait qu’elle ait renoncé à son école avec Dieu 166. La loi du 6 janvier 1942 autorisait une instruction religieuse à option et la possibilité donnée aux communes de subventionner les écoles privées. La question scolaire porte deux camps à l’affrontement. D’une part, les tenants de la nationalisation de l’école confessionnelle se recrutent principalement à gauche (SNI, SFIO, PCF), y compris parmi un certain nombre de catholiques, tels Henri Marrou, qui écrit dans la même revue Esprit, que ‘“l’école confessionnelle ne découle pas d’une exigence de la foi’”. La hiérarchie catholique, le MRP, s’affirment partisans d’une école privée confessionnelle subventionnée. Rares sont ceux à être portés vers des propositions en faveur de la paix scolaire. André Latreille, sous-directeur des Cultes et Associations, ainsi que Joseph Vialatoux signent dans Esprit 167 un texte qui fonde l’adhésion des catholiques à la laïcité non sur la résignation mais sur la conscience que la liberté évangélique veut la laïcité. Durant des années, cette querelle restera au coeur des débats politiques, sans l’espoir d’une avancée significative en faveur d’un grand service unifié, bien au contraire. 168

La question laïque n’est pas la seule à révéler chez Lucien Gachon des influences variables, mues par une interprétation personnelle et intangible. Son positionnement politique suit un cheminement analogue. Il garde les convictions de sa jeunesse, qui le portent vers la gauche socialiste, celle de Léon Blum, tout en ne démentant jamais son attachement à Caziot et au Maréchal Pétain 169, en qui il n’a vu que les authentiques défenseurs du monde paysan. Les errements de sa conscience politique éveillent, aujourd’hui encore bien des sarcasmes. Cependant, de telles attaches ne se nourrissent pas davantage de calculs que d’idéologie; elles sont uniquement guidées par l’intuition, commandées par la primauté des valeurs et des intérêts paysans. Il livre, au grand jour, les décalages et contradictions que connurent en marge de l’histoire officielle, des générations d’hommes et de femmes de l’entre-deux-guerres, précipitées un peu trop rapidement dans la modernité et l’urbanisme des sociétés modernes. Précisément, il anticipe les aspirations écologistes, tout en conservant le cap d’un progrès aménagé et contrôlé, qui ne perd jamais de vue l’intérêt de l’homme.

A cinquante ans, Lucien Gachon entreprend une méditation relative à la condition humaine. Le champ de ses investigations s’en trouve élargi aux problèmes de la faim dans le monde, au thème précurseur de la gestion de l’eau mais il ne parvient pas à trouver assez d’écho pour agir surle cours des événements. En poste à l’Université de Besançon jusqu’à la rentrée 1952, il tente de réintégrer l’Université clermontoise en usant des moyens dont il dispose. Il compte de fidèles alliés mais doit vaincre les réticences de ceux qui quatre années auparavant se sont opposés à sa désignation 170. Lorsqu’il obtient gain de cause, son nouveau statut est une consécration bien méritée, quasi symbolique du cheminement exemplaire d’un petit instituteur. Très vite, il s’affirme, de plus en plus, comme l’une des figures parmi les géographes de la faculté de lettres de Clermont-Ferrand.

Progressivement, Gachon prendra de la distance à l’égard de toutes les questions d’éducation, estimant que les marques de sa fidélité à l’Ecole ne sont pas comprises, de part et d’autre. Il se referme sur son travail et sur les joies que lui procure son foyer. Son fils Louis réussit dans ses études d’agronomie, épouse Véra 171, une jeune femme d’origine slave qui éveille l’affection et la considération de son beau-père. Les naissances, en avril 1950, d’un petit-fils, Dominique, de Catherine en juillet 1951, de Françoise en juillet 1952 et d’Annie en mai 1958 comblent de bonheur cette famille, réunie, le plus souvent possible à la Guillerie 172. La perte d’une première fille, la maladie de son fils Lionel et les épreuves de la vie avaient empêché Lucien Gachon d’avoir autant d’enfants qu’il l’aurait souhaité. Plus tard, la réussite de Louis, sur ce plan, le rend radieux, compense ses propres malheurs. Il s’occupe le plus souvent possible de chacun de ses petits enfants. Il est très affecté par la disparition, le 16 juillet 1959, son grand ami, Henri Pourrat. Il consacrera beaucoup de son énergie à promouvoir l’oeuvre et à honorer la mémoire de celui qui fut son guide.

En 1962, Lucien Gachon fait paraître, sous l’égide de l’Institut de Géographie de la faculté des Lettres, une communication intitulée L’eau domestiquée. Principe de la civilisation agronomique aussi bien qu’industrielle. Application: La Loire en son bassin versant”. Le chercheur rappelle que l’eau est principe de civilisation. Il n’est qu’à suivre, dans l’histoire, le paysan. Avec de faibles moyens, ces populations ont su capter dans la roche de nombreuses sources indispensables aux cultures, à l’élevage. La seconde partie de l’étude porte sur les perspectives offertes par le plan hydraulique de la Loire. Par ailleurs, le professeur Gachon intervient lors du colloque des Sociétés savantes réuni à Clermont-Ferrand, en présentant une étude visant à dénoncer Le Scandale de la fin dans le monde173. L’agriculture française 174 , “La disparité agriculture-industrie” 175, “Les rapports Villes/ campagnes” 176 prolongent ses travaux toujours tournés vers l’observation du monde rural. Il anticipe bien des débats relatifs à “l’aménagement du territoire177 . Tout naturellement, il envisage de manière détaillée un tel chantier sur les terres laboratoire d’Auvergne.

“L’Auvergne peut encore être sauvée. Mais il faudra que les remèdes soient promptement, longuement, énergiquement appliqués. Et appliqués ensemble. Cinq voies et moyens de guérison:

1) Par elle-même, par se villes, par Clermont d’abord,

2) réaliser l’équilibre agro-sylvo-pastoral.

3) -implanter des germes industrieux.

4) -implanter des souches humaines.

5) -équiper le tourisme diffus
178 .

Il évoque encore la baisse inquiétante de la natalité, dont les conséquences sont désastreuses pour la place de la France dans l’Europe et dans le monde. Il fait encore le constat désabusé que, sans enfants, tout espoir de vie se perd aussi dans les campagnes. 179

Notes
160.

Il faudra attendre 1971 pour qu’H. Gouttebel soit publié, chez Bussac, et non moins de six rééditions s’en suivront. Une septième réédition est attendue.

161.

L’Auvergne et le Velay s’affirme aujourd’hui encore comme le guide d’une précieuse mémoire pour quiconque prétend vouloir connaître ces territoires (voir en détail la bibliographie de Lucien Gachon, en annexe).

162.

Lettre de L. Gachon à H. Pourrat du 19 août 1949dans laquelle on peut lire:

Barré effectivement au Ministère pour Clermont. Maintenant les choses couvent. La décision effective ne sera prise qu’en septembre, et ce ne sera pas forcément moi qui l’emporterai: les chanoines du laïcisme ici ont leur homme, si cet homme ne saurait s’avouer le leur; Max Derruau qui a la trentaine qui est mon homologue en titre à Grenoble, qui a été consacré Docteur, ici, au printemps, qui a été mon élève, qui demeure un ami, mais qui enfin est infiniment plus diplomate.”

163.

“ Il y a quelques mois j’avais écrit à Mounier pour un n° spécial d’ Esprit , mon témoignage sur l’Ecole des Instituteurs. Un matin, j’écrivis des feuillets dans une candide intrépidité, comme une furie de vérité suivant mon ancienne croyance laïque qu’il y a une vérité, des vérités que je me dois de dire.

Mon témoignage réduit, fragmenté, ainsi rendu plus excessif dans ses démarches contrastées, m’a valu les foudres de Sénèze et des Ligueurs de l’enseignement: vaniteux, orgueilleux, mensonger, etc...”

(Lettre de L. Gachon à H. Pourrat du 21 avril 1949).

164.

”Laïque ont dit les fondateurs. mais laïque cela signifiait anti-chrétienne. Une négation, où il fallait une affirmation. Mission de détruire, et non de créer. Nulle indépendance, nulle originalité: puisqu’on ne songe qu’à l’adversaire, on l’imitera. Supposé qu’il tombe sous vos coups, ne tomberez vous pas aussi, emportés par l’élan, et sur le nez?...

Le bon tour aux jésuites laïcs; aux cléricaux de toutes sortes, aux nouveaux curés, sans soutane, au bistro du coin, au secrétaire du syndicat du fil à couper le beurre. Le maître-laïc, crevant les voiles du jésuitisme athée. Enfin, nous revoilà du coup dans la vérité de notre Ecole. La belle affaire quand notre école, ayant perdu son idéal, sera Ecole de l’Etat, avec l’argent du contribuable. La seule école, sans idéal autre qu’achever la déchristianisation de la France et vaincue, bafouée, ayant perdu son âme dans cette odieuse et de surcroît ridicule entreprise”

(Lettre du 09.09.1945 à H. Pourrat, n°831. (Correspondances H. Pourrat/ L. Gachon, BMIU 1997).

165.

Jean Bastaire, Ecrivain, Secrétaire général de l’amitié Charles Péguy, in “Gachon, hériter de Péguy”, Actes du colloque, “Lucien Gachon, géographe et écrivain”, 1994, lettre du 28.09.76.

166.

Wilfred D. Halls, Les Jeunes et la politique de Vichy, Syros, /Alternative , 1998.

167.

Christianisme et laïcité”, Joseph Vialatoux et André Latreille, in Esprit, Octobre 1949, p: 520.551.

168.

A ce propos, Guy Coq observe que “La longue lutte de l’enseignement privé atteindra son plein succès avec le vote de la loi Debré en 1959. Il est intéressant de noter que cette loi, acquise dans un climat de guerre scolaire extrême, et qui déchaînera les luttes laïques, apparaît, près d’un demi-pièce après son adoption , comme le point d’équilibre auquel on est bien obligé de revenir, qu’il s’agisse de 1984 ou de 1994 .”

COQ Guy, Laïcité et République, le lien nécessaire, éd. Du félin,1995, p:48.

169.

”Je remarque que les esprits justes sont ceux-là qui n’ont pas rompu l’alliance avec le sol. Et ceux-là seulement: le Maréchal, les soldats terriens d’origine, Caziot, Romier. Parmi les suivants: Préaud et Grand à l’Académie d’Agriculture avec M. de Saint olive.

Lettre du 27.06.1959 à H. Pourrat, n°1138. (Correspondances H. Pourrat/ L. Gachon, BMIU 1997.

170.

Les correspondances avec H. Pourrat nous révèlent à la fois les sentiments nourris par Gachon et les stratégies qu’il doit déployer (Correspondances H. Pourrat/ L. Gachon, du 02.01.1947 au 29.12.1953, BMIU 1997)

“...Pourtant une bonne nouvelle: jeudi dernier, à la réunion annuelle du Comité Consultatif de l’Enseignement Supérieur qui examine les propositions, j’ai été titularisé: titularisation personnelle. Ce qui veut dire que je serai un peu moins dépendant des bons plaisirs des potentats... Ce qui me d’espérer qu’en 1952 je continuerai peut-être le bon maître Philippe (Arbos) qui me souhaite toujours après lui. Tous les géographes ont fait bloc pour moi. Le doyen de Caen, René Musset, déporté en Allemagne, a été mon principal défenseur. Un ami d’Arbos, Un homme étonnant. Il m’a raconté comment il avait tenu, et avait échappé à la mort.”

(Lettre du 10.11.1951, p.69).

“...Philippe (Arbos), rentré de Paris, m’apprend que j’ai été nommé membre du Comité National de Géographie, ce qui peut importer pour les étrangers.

Et deux lettres m’annonçant ma titularisation personnelle. Evidement on m’estime pour la saleté d’il y a deux ans. Que je cherche pas d’autre revanche, me tienne coi. Jacques bardoux aura été émouvant pour moi. Et Sénèze de son côté.”

(Lettre du 12.06.1951, p.179).

“...Le bon Maître (Philippe Arbos) est officiellement à la retraite. Qu’en sera-t-il donc pour moi cet été? Micmac que je t’épargne. Les choses semblent fort s’amorcer. Mais, idem, il y a trois ans. Il est vrai que le sale second coup est plus difficile à réussir que le premier. Du moins, piètre consolation, sais-je nommément les auteurs du sale coup. Enfin, officiellement, je demande le simple transfert de ma chaire, personnelle, normale, du bon Maître. Sur son conseil et son aveu, comme celui des grands patrons.”

( Lettre du 09.05.1952, p216.).

171.

“La famille de Véra m’est exemplaire. Le père est de souche lituanienne; il est instruit et a servi dans les armées du tsar. En 1919, il se marie à Tomsk où est née sa femme issue de colons ukrainiens. De retour à Vilno, telles sont leurs épreuves qu’elles entraînent le décès de leurs deux premiers enfants... La misère est si grande que le père décide, à l’automne 1925, d’aller à Commentry où, à la forge, il trouve un emploi des plus dangereux: surveillance nocturne des fours. Il appelle à lui son épouse...Tous les jours la mère fait des lessives et des ménages. Ils élèvent quatre enfants qui feront souche”.

(Mémoires, p: 14, Lucien Gachon, “Un homme du peuple, romancier et géographe”, Exposition du CRDP d’Auvergne, 1994).

172.

”Mais voilà: la Guillerie, cet été, m’est un paradis comme dans mon enfance. Si belle. si douce. Je réussis à travailler. Un cours sur l’Afrique du Nord. Surtout, je vis des jours équilibrés, chrétiens. Je remercie Dieu de tout le bien qu’il me fait. Je quitte, une à une , les choses vaines. Je m’habitue à la durée. Je pense aux lendemains.

Cette nuit, dix huit êtres humains, neuf enfants et neuf adultes, ont dormi sous les toits de la Guillerie! C’est parce que le Père a fait que l’un de ses fils y est né. Et qu’en fin de compte ce fils là n’a jamais irrémédiablement offensé le Père. Je revois mon grand-père, tous les miens. Il y a Marguerite, le Jean, leurs six enfants qui sont si beaux, si naturels. Eux aussi, autant que moi, ils aiment la Guillerie”

Lettre du 18.08.1951 à H. Pourrat, n°983. (Correspondances H. Pourrat/ L. Gachon, BMIU 1997).

173.

Le scandale de la faim dans le monde”, les études sociales, 1964.

174.

”La crise agricole française ne relève pas, évidement, de causes naturelles. Un pays privilégié par son sol et son climat ne saurait se trouver infériorisé, l’ère du machinisme étant venue, pour les mêmes raisons qui, des siècles, ont fait ses avantages. Cette crise relève de causes politiques qui, elles mêmes ont leur origine dans des causes démographiques.”

(“L’agriculture française”, Revue économique, 1955).

175.

”Tandis que l’industrie peut concentrer ses moyens et ne manque pas de faire (effectifs, machines, moteurs), l’agriculture reste sujette de l’espace. L’usine champêtre (aux biens dispersés) ne saurait prétendre lutter, quoiqu’elle fasse, contre l’usine citadine (aux biens concentrés) pour atteindre la parité. Aussi, faut-il qu’elle soit préférentiellement aidée, assez privilégiée par reversements fiscaux, du revenu des autres activités à la sienne.”

(“La disparité agriculture-industrie”, revue Solidarité, 1965).

176.

“ Plus les villes grandissent au détriment des campagnes, plus elles ont puissance d’attraction et d’influence politique... Dans une première phase qui s’achève sans doute en Europe occidentale et méditerranéenne, le progrès matériel a discriminé la ville qui l’a comblée de ses faveurs.”

(“Les rapports villes-campagnes”, Norois, 1954).

177.

”Il y a là une question de volonté nationale, d’option politique poursuivie pendant des dizaines d’années, de suffisant instinct collectif de conservation, enfin. Sur ces points, il nous est impossible de prévoir, nous ne pouvons qu’espérer.”

(“Le réaménagement du Massif Central”, Revue de géographie de Lyon, 1957).

178.

Le réaménagement du territoire auvergnat, Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne, 1956.

179.

“Amour de la vie, de l’enfant”, Revue de la Solidarité, 07.12.1977,

Et maintenant que notre France, en sa population purement paysanne, agricole à temps complet, est réduite au un dixième du chiffre total, n’est-ce pas là le malheur des malheurs?...

Comme notre grand Henri Pourrat, des premiers en France, nous a convaincus, les sources de la vie, de l’amour de l’Enfant c’est en nos campagnes, nos montagnes qu’il faut aller les trouver!”