Université Lumière ‑ Lyon II
Thèse de doctorat ès lettres
Discipline : études théâtrales
Le dénouement dans les
pièces en un acte de Marivaux :
structure dramaturgique
soutenue le 7 juin 2003
Directrice de recherches :
Madame le Professeur Christine HAMON-SIRÉJOLS
(Université de Lyon II)
devant un jury constitué de Mesdames et Monsieur les Professeurs :

Bernadette BOST-ROBERT (Grenoble III)
Michael O’DEA (Lyon II)
Françoise RUBELLIN (Nantes)
Anne UBERSFELD (Paris III)

À Christian, mon Prince très investi,
qui m’a montré souvent tout ce qu’un mari vaut
et a su me convaincre qu’à un moment
il faut bien achever l’écheveau,
toute la reconnaissance, sans péripétie,
d’une femme fidèle.

Remerciements

Mes remerciements vont à Christine Hamon, dont la bienveillante attention a été constante dans la direction de ce travail.

Merci à Anne Ubersfeld, qui m’a formée il y a longtemps, et qui a éveillé une passion du théâtre qui, malgré l’apparente interruption, ne s’est jamais démentie jusqu’à ce jour.

Merci à mes collègues de l’I.U.F.M. de Lyon : aux équipes directoriales successives, qui m’ont facilité la tâche durant toutes ces années ; à mes collègues directs et amis, qui m’ont soutenue, encouragée, relue ; en particulier, ma reconnaissance va à Anne-Marie, Marie-Cécile, Pierre, Jean-Pierre, Nadine, Christian ; et à mes étudiant(e)s qui ont manifesté un intérêt permanent pour l’état de mes recherches et une indulgence constante pour ma fatigue croissante.

Merci aux comédiens, metteurs en scène et écrivains de mes partenariats divers, qui ont contribué à enrichir ma perception du théâtre ; en particulier à Thierry Bordereau, Réjane Bajard, Thierry Vénesson, Richard Brunel, de la Compagnie Anonyme, Éric Massé, de la Compagnie des Lumas, Michel Dieuaide, du TJA, Michel Laubu, du Turak, Michel Raskine, du Théâtre du Point du Jour, Enzo Cormann, Michel Azama, Michel Vinaver.

Merci aux collègues de l’Académie de Lyon qui travaillent avec moi pour promouvoir une certaine idée du théâtre. Merci donc à Raymond, Denise, Nadège, Gilbert, Marie-France, Marion, Marie-Christine.

Merci à mes parents, qui ont accueilli, pendant de si nombreuses vacances, enfants et chat.

Merci à ma famille, que j’ai beaucoup négligée ces derniers temps.

Merci aux amis de toujours, auprès de qui j’ai manqué de disponibilité et qui ne s’en sont pas offusqués, particulièrement Anne-Sylvie, Christine, Chantal et Franck, Laurence et Steve, Édith et Didier.

Merci enfin à mes enfants, qui, pendant la durée de ce travail, ont appris la patience ; merci à Ophélie, la collégienne du début de mes recherches que je retrouve étudiante pour ma soutenance ; merci à Jonathan, désormais lycéen ; merci à Timothée, déjà au collège. Je leur promets que nous rattraperons le temps perdu. Je leur promets aussi que, malgré une gestation hors normes, cet enfant de papier qui m’a un peu éloignée d’eux ne sera jamais mon préféré.

Avertissement

Les références faites aux auteurs seront, dans cette thèse, uniformisées de la manière suivante. Seront indiqués l’initiale du prénom et le patronyme complet suivis entre parenthèses de l’année de parution de l’ouvrage auquel on se référera et, en cas de citation ou de renvoi à un passage précis, du numéro de la page ou des pages concernée(s). Le lecteur sera alors invité à se reporter à la Bibliographie alphabétique de la fin de l’ouvrage (p. 737 et suivantes) pour retrouver la référence complète du livre ou de l’article utilisé. S’il y a plusieurs items du même auteur une même année, chacun est affecté en outre d’une lettre (1992 a ou 1992 b, par exemple).

Ainsi G. Forestier (1996 c), p. 246, renvoie à la p. 246 de l’article suivant : Forestier, Georges (1996 c) :“Structure de la comédie française classique”, Littératures Classiques, n° 27 (L’Esthétique de la Comédie : Actes du colloque de Reims, 8-10 sept. 1995, G. Conesa éd.), Paris, p. 243-257.

Il en résultera peut-être une certaine lassitude du lecteur, obligé de faire le va-et-vient entre la page lue et la fin de la thèse. Peut-être voudra-t-il bien nous pardonner d’avoir préféré alléger d’autant les notes.

C’est seulement dans le cas, rare, où nous citerons un ouvrage hors bibliographie que la référence complète figurera alors dans la note ou dans le corps du texte.

Les extraits cités de notre corpus marivaudien seront, sauf indication spéciale, issus de F. Deloffre et F. Rubellin (1992) ; l’édition des mêmes auteurs, datée de 2000, n’a été exploitée ici que plus tardivement, pour ses notices. Mais nous n’avons pas eu le courage de retoucher tous nos extraits de pièces pour les mettre en conformité avec cette édition plus récente, qui offre des variantes par rapport à l’édition précédente.

Pour Le Legs, je n’ai utilisé que la version présentée en texte principal dans l’édition de référence, non celle qui est présentée en appendice comme “conforme à la représentation”.

Résumé :

Cette thèse, qui a pour objet d’analyser le fonctionnement du dénouement marivaudien, s’attache d’abord à rendre compte des difficultés terminologiques liés au concept de dénouement, à proposer des explications de l’origine de ces difficultés et à élaborer des propositions théoriques. Elle repère dans les pièces en un acte de Marivaux les processus dynamiques à l’œuvre avant de les classer en types de dramaturgies. Enfin, elle analyse plus spécifiquement les caractéristiques des fins marivaudiennes afin de proposer une formalisation de la séquence de fin et en particulier de la micro-séquence de dénouement, de repérer les liens avec le divertissement final. L’analyse de quelques problèmes posés par la fin marivaudienne au metteur en scène conclut l’ensemble.

Mots-clés :

Marivaux / théâtre / pièces en un acte / dramaturgie / dénouement / structure / poétique / composition / fin

SUMMARY :

The denouement within one act plays of Marivaux : structure and dramaturgy
This thesis, which has the aim of analysing the operation of Marivaux’s denouement, initially endeavours to account for the terminological difficulties related to the concept of denouement, to suggest explanations on the origin of these difficulties and to work out theoretical proposals. It locates in the one-act plays of Marivaux the works dynamic processes before classifying them in types of dramaturgy. Lastly, it more specifically analyses the characteristics of Marivaux’s endings in order to propose a formalisation of the ending sequence and in particular of the micro-sequence of denouement, to locate the links with the final divertissement. The analysis of some problems arising from Marivaux’s ending with the director concludes the unit.

key words:

Marivaux / theatre / one-act plays / dramaturgy or dramatic art / structure / poetics / composition / ending