II. Du consensus apparent aux discordances effectives

Nul traité d’art dramatique de l’âge classique, à ma connaissance, du moins depuis celui de La Mesnardière (1640), ne fait l’économie du terme dénouement ou au moins du verbe dénouer. Plusieurs de ces ouvrages, d’ailleurs, ne songent même pas à définir le concept recouvert, preuve s’il en est que nous sommes dans le registre de l’évidence.

Or rien n’est moins vrai. Le détail des occurrences du terme dénouement dans le corpus technique des traités dramaturgiques, les explications qui en sont données ou les commentaires qui en sont faits contribuent au contraire à rendre flous les contours du concept et confuses les frontières notionnelles entre termes connexes.