C’est le terme aristotélicien pour désigner la fable, l’argument (de la pièce ou de l’épopée), l’assemblage des faits (súnthesis tôn pragmáton) ; mais le mot désigne aussi, dans un emploi moins technique, la légende, le mythe 180 , avec parfois, notamment dans l’adjectif dérivé muthódes, une connotation péjorative.
Cf. 51 b 23 : hóst’ ou pántos eînai zetetéon tôn paradedoménon múthon , perì hoùs hai tragoidíai eisín, antékhesthai, “De sorte qu’il ne faut pas vouloir absolument s’en tenir aux fables de la tradition, sur lesquelles roulent nos tragédies” (trad. J. Hardy, coll. Budé, ad loc.).