III Conclusion du chapitre

Le titre marivaudien, dans les pièces en un acte, s’inscrit dans une tradition formelle et générique qui peut sembler nuire à son originalité. Cependant, au-delà de cet aspect formel codifié, il est possible de repérer des liens avec les questions de structure. Le titre, quand il ne désigne pas un personnage, est souvent programmatique : il annonce le déroulement de la pièce et même parfois sa fin. Le titre s’inscrit donc comme un premier niveau de structure qu’il convient de ne pas négliger, même si l’on ne peut pas transposer à la comédie classique l’affirmation d’U. Eco : “un titre est déjà ‑ malheureusement ‑ une clé interprétative”  419 .

Notes
419.

Dans l’apostille au Nom de la Rose, rappelé par C. Benoît (2000), p. 119.