IV. Conclusion du chapitre

Les pièces en un acte de Marivaux sont construites selon des principes de composition tout à fait maîtrisés. Qu’il s’agisse des modalités qui font qu’à l’intérieur d’une séquence une scène succède à une autre, que ce soit à un niveau plus global une architecture fondée sur l’entrelacement, l’encadrement ou la symétrie autour d’un axe central, l’organisation fait sens.

À l’intérieur d’un cadre étroit, ce sont en général plusieurs pièces qui sont à l’œuvre : des parallélismes ou des tensions possibles entre des intrigues sont apparents d’emblée. Quelque chose se dit du rythme de la pièce, de ses ruptures, de ses moments de pause.

L’analyse des séquences ouvre des perspectives passionnantes sur la superposition entre l’organisation formelle et la fonctionnalité des scènes en jeu. Nous nous contenterons des acquis de ce chapitre : pluralité des pièces internes repérables dans l’organisation des scènes, importance donnée à certaines scènes ou à certaines séquences, possibilité de dégager ce qui pourrait être une séquence de fin.