2. la dramaturgie de substitution

La dramaturgie de substitution se décline selon deux modèles majeurs. Le premier repose sur un renversement, un remplacement. Le parcours principal s’efface devant un autre parcours. Au fur et à mesure du déroulement de la pièce, le lecteur-spectateur découvre que la hiérarchie proposée au début de la pièce était un leurre, et la vérité s’impose finalement. C’est ce que l’on voit dans Le Dénouement imprévu et dans La Femme fidèle. Le second modèle est plus complexe : ce sont plusieurs parcours qui s’érigent en système. La pièce s’ouvre sur une mise en relation de plusieurs parcours et se clôt sur une autre organisation que la première. C’est le cas des Sincères. La dramaturgie de substitution entraîne de profondes modifications dans les relations des parcours entre eux et joue sur des oppositions et des alternances.

La dramaturgie de substitution concerne exclusivement des pièces qui s’achèvent par un mariage et montrent donc un parcours amoureux intégralement réalisé.