b. les pièces à parcours fantôme exclusif

Félicie et L’Héritier de village sont toutes deux bâties sur un parcours amoureux fantôme, et sur lui seul. Dans ces conditions, nous retrouvons les marques habituelles du parcours amoureux, le parcours fantôme ayant sa dynamique propre. Mais si l’on regarde le détail de la répartition des scènes, on s’aperçoit que ces parcours occupent une place relativement restreinte dans l’économie de la pièce. L’autre moteur dramaturgique est celui de l’argent ou celui de l’éducation. Les deux pièces sont enclenchées, en effet, par un événement qui a rapport à ces thématiques :

C’est un don qui vient enclencher l’action en transformant la situation du personnage et son rapport au monde. Les parcours amoureux ne sont, dans ces deux pièces, qu’une conséquence induite par cette modification initiale. Le nouement aboutira à un faux dénouement très tardif qu’il faudra annuler.