a. le dénouement dans Le Père prudent et équitable

Le dénouement du Père prudent et équitable doit dénouer la pièce principale, celle des amours de Philine et de Cléandre, bloquée depuis la sortie du jeune homme à la scène IV, ainsi que la pièce d’intrigue mise en place par Crispin pour lutter contre les rivaux de Cléandre. L’arrivée successive des trois prétendants amène une triple révélation. Le Chevalier découvre à la scène XXII que Crispin s’est déguisé en femme pour lui nuire  609 . Le financier reconnaît Crispin au début de la scène XXIII  610 . Maître Jacques et Ariste constatent que celui qu’ils ont pris pour Démocrite est en réalité le fourbe  611 . Cette triple reconnaissance a deux conséquences dramatur­giques : toutes les informations sont désormais disponibles pour Démocrite et Crispin, puis, ultérieurement, pour Cléandre. Or, malgré une apparence de scène finale regroupant tous les personnages de la pièce, l’avant-dernière scène ne produit aucun dénouement.

Notes
609.

“Le Chevalier : ‑Mais je crois le connaître. Ah! parbleu, c’est Crispin”.

610.

“Le financier : ‑Eh! c’est Crispin, je crois. / C’est lui-même”.

611.

“Maître Jacques : ‑Quel est donc ce visage ? / C’est notre homme!”.